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3184617 Annales de Chirurgie Plastique Esthétique 2012 13 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionLa lipostructure fait maintenant partie intégrante de l’arsenal thérapeutique en chirurgie plastique de la face. Elle est employée avec succès dans les séquelles de brûlures. Le but de notre étude est la discussion de l’intérêt de cette technique dans l’optimisation du résultat cosmétique des séquelles de brûlures de la face.Patients et méthodesQuinze patients victimes de brûlures faciales graves deux à neuf ans avant l’étude, ont été sélectionnés. Ces patients ont bénéficié de lipostructure faciale dans le protocole de prise en charge chirurgicale. Différentes variables ont été étudiées. Elles avaient attrait aux données sur les patients, aux données peropératoires et aux résultats jugés par trois chirurgiens et le patient.RésultatsNos patients se répartissent en dix femmes et cinq hommes. Les âges varient de 21 à 55 ans avec une moyenne à 38 ans. Le recul moyen de l’étude est de 66 mois (23–118). Les patients ont bénéficié de 7,5 (5–11) interventions de chirurgie réparatrice faciale avant la lipostructure. Les patients ont bénéficié de deux séances de lipostructure en moyenne avec injection de 33 cm3 moyen par séance. Nous n’avons pas retrouvé de complications. Les résultats cosmétiques montrent une amélioration de la mimique faciale, de la texture et de l’épaisseur cutanée. Le résultat est jugé bon dans 86 % des cas et moyen dans le reste des cas.DiscussionLes séquelles de brûlures offrent des conditions locales spécifiques justifiant l’utilisation de canule de déposition pouvant franchir la fibrose et expliquant l’intérêt de multiplier les séances. Les indications de la lipostructure regroupent quatre cadres nosologiques distincts et parfois associés. La lipostructure permet de remplacer un relief disparu, de combler une dépression localisée, de regalber un visage manquant de volume ou de lisser une peau cicatricielle.ConclusionLa lipostructure se distingue par son innocuité, elle complète voire améliore le résultat des techniques classiques de réparation des faces brûlées.

SummaryIntroductionFat graft is now part of the armamentarium in face plastic surgery. It is successfully used in burn scars. The aim of our study is the discussion of the value of this technique in optimizing cosmetic result of burns face sequelae.Patients and methodFifteen adult patients (10 females and five males) with scars resulting from severe burns 2 to 9 years previously were selected. The patients were treated by injection of adipose tissue harvested from abdominal subcutaneous fat and processed according to Coleman's technique. Two to three injections were administered at the dermohypodermal junction. Ages, sexes, aetiology of burn, facial burn sequelae, recipient sites, quantity of fat injected, aesthetic results are discussed.ResultsPatient age ranged from 21 to 55 years (average: 38). The mean follow-up of the study was 66 months (23–118). Patients received 7.5 (5–11) facial restorative surgeries before fat graft. Patients underwent two sessions of fat transfer, 33 cc average per session. We did not report any complications. The clinical appearance, discussed by three surgeons and subjective patient feelings, after a 6-month follow-up period, suggests considerable improvement in the mimic features, skin texture, and thickness. The result is good in 86% of cases and acceptable in the other cases.DiscussionBurns sequelae offer local conditions which justify special cannula can cross fibrosis and explaining the value of multiplying the sessions. Indications for lipostructure include four distinct nosological situations, sometimes combined. Lipostructure can restore a missing relief, filling a localized depression, reshape a lack of face volume or smooth a scarring skin.ConclusionFat graft seems to complete and improve the results of the standard surgical approach in burned face.

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Health Sciences Medicine and Dentistry Dermatology
Authors
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