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3184618 Annales de Chirurgie Plastique Esthétique 2012 10 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionLa face est la zone la plus vulnérable lors des morsures de chien de l’enfant. Son atteinte constitue une urgence infectieuse, fonctionnelle et esthétique. Cette étude rétrospective a pour but de déterminer une nouvelle échelle de gravité et de déterminer des critères pouvant faire l’objet d’une prévention primaire.Patients et méthodesNous avons réalisé une étude rétrospective de 2002 à 2010, portant sur 77 enfants de moins de 16 ans victimes d’une morsure de chien au visage au sein du service de chirurgie maxillofaciale et plastique de l’hôpital d’enfants Armand-Trousseau. Nous avons recueilli les données épidémiologiques, cliniques et chirurgicales.RésultatsL’âge moyen des enfants était de 5,36 ans. Les chiens les plus fréquemment en cause étaient les chiens de catégorie I et II. Les chiens récidivistes représentaient 27,27 % des cas. Dans 96,1 % de cas, le chien faisait partie de l’entourage de l’enfant, famille, voisins, amis et dans 47,57 % des cas, il existait une circonstance déterminée à cette morsure. Vingt et un pour cent des enfants mordus à la face appartiennent à un milieu social très défavorable ; 71,43 % des morsures de chien à la face étaient multiples et intéressaient la zone centrale. Les morsures étaient profondes dans 77 % des cas, avec amputation ou perte de substance étendue dans 31 % des cas. La durée de cicatrisation était de 10,54 mois. Près d’un tiers des patients (28,6 %) ont nécessité plusieurs interventions chirurgicales ; 41,56 % des patients présentaient des séquelles esthétiques et fonctionnelles ; 35,1 % des enfants présentaient des troubles psychologiques.ConclusionLes morsures de chiens à la face chez l’enfant nécessitent une prise en charge multidisciplinaire et un suivi long et régulier par une équipe spécialisée. Nous proposons une nouvelle classification de gravité des morsures de chien plus appropriée à la face.

SummaryIntroductionThe face is the area most vulnerable for dog bites in children. Surgical management is an emergency to prevent infection, functional and aesthetic outcomes. The aim of this study was to define a new gravity scale, and to determine a prevention policy.Patients and methodsIn our maxillofacial and plastic surgery department, we conducted a retrospective study from 2002 to 2010, including 77 children under 16 years old, victims of facial dog bite. We analyzed epidemiological, clinical data, surgical outcomes.ResultsThe mean age was 5.36 years. Dogs were principally represented by class I and II dogs; 27,7% of them had ever bitten before. In almost all the cases, the dogs belong to the family or closers. Twenty-one percent of children belong to an unfavourable social environment; 71.43% of dog bites interested the central area of the face. The bites were deep in 77% of cases with amputation or extensive loss of substance in 31% of cases. The healing time was 10.54 months. Nearly a third of patients required several surgeries; 41.56% of patients had aesthetic and functional sequelae; 35.1% of children had psychological problems afterward.ConclusionFacial children dog bites require a multidisciplinary approach, and a long-term follow-up. We propose a new classification of dog bite severity, more appropriate to the face.

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Authors
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