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3184790 Annales de Chirurgie Plastique Esthétique 2013 6 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionMalgré une technique rigoureuse, la prise de greffe de peau sur une zone brûlée peut être incomplète. Nous proposons de garder la peau prélevée en excès lors du temps d’excision-greffe par une mise en nourrice sur le site de prélèvement.Patients et méthodesUne étude clinique a été réalisée chez neuf patients ayant bénéficié de greffes en nourrice, lors d’une excision-greffe pour brûlure profonde. Les fragments de greffe non utilisés étaient mis en nourrice sur le site donneur. En cas d’échec localisé de la prise de greffe, la greffe en nourrice était décollée et utilisée à la demande, comme une nouvelle greffe, lors des pansements.RésultatsNeuf patients ont bénéficié de dix greffes en nourrice. L’âge moyen était de 54 ans, la surface brûlée en troisième degré moyenne était de 17 % de la surface corporelle totale. Dans sept cas chez six patients, la greffe en nourrice était décollée, sans douleur et utilisée, avec une prise complète. Dans trois cas, la greffe en nourrice n’a pas été utilisée car dans deux cas, la prise de greffe initiale était complète et dans un cas nettement insuffisante nécessitant une nouvelle intervention.ConclusionLa conservation et l’utilisation des greffes en nourrice nous est apparue simple et utile et a permis de compléter facilement une greffe lorsque la prise initiale était partielle. Elle semble donc présenter un intérêt dans la chirurgie des brûlures, en accélérant la cicatrisation et en évitant un nouveau prélèvement.

SummaryIntroductionIn spite of a rigorous technique, a graft will not necessarily completely take on a burned area. We propose to preserve on the donor site the excess skin graft harvested during the excision-graft procedure.Patients and methodsA clinical study was carried out in nine patients who had their excess skin graft preserved at the time of excision-graft for deep burn. The unused fragments of skin graft were preserved on the donor site. In the event of a small skin graft failure, the preserved skin graft was separated from its donor site and used as a new skin graft during wound dressing.ResultsNine patients required the use of 10 preserved skin grafts. The average age was 54 years and the average burned third degree surface was 17% total body surface area. In seven procedures for six patients, the preserved skin graft was taken off without pain and was used with a complete take. In three cases, the preserved skin graft was not used because in two cases, the take of the initial skin graft was complete and in one case, a definitely insufficient take required reoperation.ConclusionThe preservation and use of the skin graft as a complement was simple and useful and made it possible to easily complete a skin graft when the initial take was incomplete. It would appear to be efficient in burn surgery since it accelerates cicatrisation and avoids the need for a new graft harvesting procedure.

Keywords
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Health Sciences Medicine and Dentistry Dermatology
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