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3184920 Annales de Chirurgie Plastique Esthétique 2013 6 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionLa reconstruction mammaire après mastectomie et radiothérapie repose préférentiellement sur la réalisation d’un lambeau. La reconstruction par implant seul est, dans ces cas particuliers, grevée d’un taux élevé de complications et de résultats cosmétiques peu satisfaisants. La démonstration des propriétés régénératives du transfert graisseux nous a conduit à mener une étude prospective visant à étudier l’effet du lipofilling préalable de la paroi thoracique irradiée avant reconstruction prothétique.Patientes et méthodesLes patientes ont été incluses de 2007 à 2011. Toutes ces patientes avaient eu une mastectomie et une irradiation pariétale. Une ou plusieurs séances de lipofilling ont été réalisées préalablement à la reconstruction mammaire par implant. Les patientes ont été suivies afin de recueillir les données suivantes : complications postopératoires ; résultat cosmétique évalué, en utilisant une échelle numérique de 1 à 5 (1 : mauvais ; 5 : très bon), par deux chirurgiens de l’équipe, une assistante médicale et la patiente ; récidives tumorales.RésultatsSoixante-huit patientes ont été incluses. Le nombre moyen de séances avant pose de l’implant était de 2,3 (une à six séances). Le volume moyen de graisse injectée par séance était de 115 cm3 (70–275). Le volume moyen des implants était de 300 mL (185–400 mL). La durée moyenne du suivi est de 23 mois (quatre à 50 mois). Aucune récidive tumorale locale n’a été diagnostiquée. Il n’y a eu aucune complication liée au lipofilling. Le taux d’explantation d’implant est de 1,47 % (1/68). Le score cosmétique moyen est de 4,5 (3,5–5).ConclusionLa reconstruction mammaire différée par prothèse avec lipofilling(s) préalable(s) peut être une alternative à la reconstruction par lambeau chez les patientes après mastectomie et irradiation de la paroi thoracique.

SummaryIntroductionAfter radiotherapy, breast reconstruction with an implant carries a high risk of failure and complication. Clinical and experimental studies have demonstrated that grafting adipose tissue (lipofilling) in an irradiated area enhances skin trophicity. Thus, we have started performing preliminary fat grafting to the irradiated chest wall prior to implant reconstruction in order to limit complications and failure risk.Patients and methodsPatients were included in this study from 2007 to 2011. All patients had had mastectomy and irradiation for breast cancer. They all had one or more sessions of lipofilling prior to breast implant reconstruction. These patients were prospectively followed up in order to collect the following data: postoperative complications; cosmetic result; local breast cancer recurrences.ResultsSixty-eight patients were included. The mean number of fat grafting sessions was 2.3 (range 1–6). An average volume of 115 mL (70–275) was injected each time. The mean volume of breast implants was 300 mL (185–400). The mean follow-up was 23 months (4 50). No breast cancer local recurrence was diagnosed during follow-up. Implant explantation was performed in one case (1.47%) The mean cosmetic result was 4.5/5.ConclusionFat grafting to the irradiated chest wall prior to implant placement might be an alternative to flap reconstruction for patients who are not suitable or who refuse this option.

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Authors
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