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3185107 Annales de Chirurgie Plastique Esthétique 2009 8 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionDevant toute paralysie faciale (PF), il convient de redonner une protection au globe oculaire afin de conserver la vision du patient. Actuellement, l’une des techniques palliatives les plus couramment utilisées est l’alourdissement de la paupière supérieure par une plaque d’or (PO). Après avoir constaté dans notre service que tous les patients porteurs d’une PO présentaient des signes de rejet chronique ou expulsaient leur plaque, nous avons pensé à allonger le muscle releveur de la paupière supérieure, technique qui ne semble pas pourvoyeuse de complications graves. Cette étude se propose de mettre en évidence les séquelles que nous avons observées à la suite de l’utilisation d’une PO dans les paupières paralysées et de prouver l’innocuité de la technique d’allongement du releveur.Matériel et méthodesCette étude rétrospective compare les dossiers de 24 patients ayant bénéficié d’un alourdissement de la paupière supérieure par PO entre 1976 et 2003 et ceux de 22 patients ayant bénéficié d’un allongement du releveur de la paupière supérieure entre 1997 et 2005. Deux critères de jugement ont été considérés en postopératoire : la survenue de complications liées à la lagophtalmie secondaire à la PF et la survenue de complications liées à la technique chirurgicale.RésultatsLa survenue d’une complication liée à la PF est significativement associée à la technique chirurgicale. Les patients à qui l’on a posé une PO ont significativement plus de complications liées à leur maladie que les autres (67 % versus 18 %, respectivement, p = 0,001). La survenue d’une complication chirurgicale est significativement associée à la technique chirurgicale. Les patients à qui l’on a posé une PO ont significativement plus de complications liées à la chirurgie que les autres (83 % versus 5 %, respectivement, p < 0,0001).ConclusionNotre étude clinique et la comparaison statistique des deux techniques de correction de la lagophtalmie démontrent clairement que la plus ancienne ne donne pas satisfaction et qu’elle doit être abandonnée. L’allongement du releveur permet d’améliorer la symptomatologie oculaire avec une morbidité très faible.

SummaryPurposePatients with complete facial nerve palsy are at risk of severe eye complications due to corneal exposure. The aim of this study was to highlight the effects of using a gold weight in paralyzed eyelid, and to prove the safety of the levator palpebrae lengthening.Material and methodsThis retrospective study compared the records of 24 patients who received a gold weight of the upper eyelid between 1976 and 2003 with those of 22 patients who benefit from levator palpebrae lengthening between 1997 and 2005. Two endpoints were seen in postoperative: the occurrence of complications related to lagophthalmia secondary to facial palsy, and the occurrence of complications related to surgical technique.ResultsThe occurrence of a complication related to the facial palsy is significantly associated with the surgical technique. Patients with gold weight had significantly more complications related to their pathology than others (67% versus 18%, respectively, p = 0.001). The occurrence of a surgical complication was significantly associated with the surgical technique. Patients with gold weight have significantly more complications due to surgery than others (83% versus 5%, respectively, p < 0.0001).ConclusionOur clinical study and statistical comparison of the two surgical techniques for paralysed eyelid clearly show that the oldest is unsatisfactory and that it should be abandoned. Levator palpebrae lengthening improves eye symptoms with a very low morbidity.

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