La région médiofaciale : anatomie fonctionnelle, vieillissement, indications thérapeutiques et lifting malaire concentrique

RésuméL’anatomie fonctionnelle permet de mettre en évidence les particularités dynamiques de la zone la plus expressive et mobile du visage. L’étude du vieillissement, avec l’aide de clichés de scanners et de résonance magnétique nucléaire, montre l’effet de la répétition de la contraction de certains faisceaux des muscles de la mimique sur la chasse graisseuse sous-musculaire, tel que défini dans le concept du Face recurve®. Pour la première fois est mise en évidence la possibilité que deux faisceaux du muscle orbiculaire orbitaire soient responsables du recul du rebord orbitaire inférieur et de la partie moyenne de la face antérieure du malaire. Les indications thérapeutiques sont différenciées en fonction de l’existence ou non d’excès cutané. En cas d’excès cutané net, le lifting malaire concentrique permet d’agir verticalement sur l’excès de peau palpébromalaire, de repositionner la graisse à son emplacement d’origine et d’agir sur les faisceaux marqueurs du vieillissement. L’action de restauration des volumes osseux périorbitaires est concevable dans l’avenir.

SummaryFunctional anatomy indicates the specificities of the most mobile zone of the face. Ageing process analysis, with the help of CT scan and MRI, confirm the validity of the Face recurve® concept: the repetition of the contraction of certain fascicles of the mimic muscles is responsible for the deep fat diminution. For the first time, two fascicles of the orbicularis oculi muscle, malar part, are demonstrated to cause the recession of the inferior orbital rim and of the mid part of the malar bone. Medical and surgical indications are differenciated, depending on the palpebral and midface skin excess. In case of noticeable skin excess, the concentric malar lift can remove vertically the major part of it, reposition the deep and superficial fat at it's original location and weaken the age marker fascicles. Restoration of the periorbital bone volume could be a challenge in the future.