Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3222661 | African Journal of Emergency Medicine | 2015 | 4 Pages |
IntroductionThe epidemic of HIV/AIDS in sub-Saharan Africa has led to significant increases in the burden of meningitis, especially cryptococcal meningitis. Morbidity and mortality resulting from meningitis occur partly due to delays in performing lumbar punctures both for diagnostic and therapeutic purposes. This study was conducted with the primary objective of exploring the attitudes and concerns that patients have with regard to lumbar puncture, and also to assess current consenting practices of doctors with regard to lumbar puncture.MethodsA descriptive cross-sectional study was conducted in medical wards of Princess Marina Hospital, a tertiary hospital in Gaborone, Botswana. Data were collected by means of a questionnaire-based survey involving patients or their next of kin, and doctors. Other relevant information was obtained from patient charts. Data collection involved 12 patients and 23 doctors.ResultsOf the 12 patients interviewed, four stated that the reasons for doing lumbar puncture (LP) were explained to them. One respondent stated that LP risks were mentioned, while two stated that they were given the option to refuse LP. Most patients’ possible reasons for refusal of LP was attributed to fear of pain. Five (42.7%) patients/next of kin had never heard of LP before, and most of the interviewed patients associated the procedure with death and paralysis, while none associated with meningitis or HIV. Twenty-two (95.7%) of 23 doctors stated that they routinely consent patients for LP, 11 (47.8%) mentioned risks, and nine (39.1%) stated that the patient has the option to decline the procedure. Only 26% of doctors routinely used local anaesthesia while 22% routinely asked for written consent.ConclusionContrasting responses between doctors and patients indicates a need for standard consenting practices among doctors. Also, patients’ attitudes and receptiveness to lumbar punctures can be improved through education on lumbar puncture indications, benefits, and risks.
IntroductionL’épidémie du VIH/SIDA en Afrique subsaharienne a conduit à une augmentation significative des cas de méningite, en particulier de cryptococcose neuroméningée. La morbidité et la mortalité résultant de la méningite est notamment causée par des retards dans l’exécution des ponctions lombaires, en vue du diagnostic comme des fins thérapeutiques. Cette étude a été menée avec pour objectif principal d’étudier les attitudes et préoccupations des patients à l’égard de la ponction lombaire, et en vue d’évaluer les pratiques actuelles de consentement adoptées par les médecins en termes de ponction lombaire.MéthodesUne étude transversale descriptive a été réalisée dans les services médicaux de l’hôpital Princess Marina, un hôpital tertiaire situé à Gaborone, au Botswana. Les données ont été recueillies au moyen d’une enquête par questionnaire auprès de patients ou de leurs proches et des médecins. D’autres informations pertinentes ont été obtenues à partir des dossiers des patients. La collecte des données a porté sur 12 patients et 23 médecins.RésultatsParmi les douze patients interrogés, quatre ont déclaré que les raisons de cette ponction lombaire (PL) avaient été expliquées. Une personne interrogée a déclaré que les risques associés à la PL avaient été mentionnés, tandis que deux ont déclaré qu’ils avaient eu la possibilité de refuser la PL. La raison possible de la plupart des patients ayant refusé une PL était attribuée à la peur de la douleur. Cinq (42.7%) patients/proches n’avaient jamais entendu parler de ponction lombaire auparavant, et la plupart des patients interrogés associaient la procédure à la mort et la paralysie, aucun d’eux ne l’associait à la méningite ou au VIH. Vingt-deux (95.7%) des 23 médecins déclaraient qu’ils demandaient régulièrement le consentement des patients concernant la PL. Onze (47.8%) mentionnaient les risques qui y sont associés, et neuf (39.1%) indiquaient que le patient avait la possibilité de refuser la procédure. Seulement 26% des médecins utilisaient régulièrement un analgésique et seulement 22% demandaient régulièrement un consentement écrit.ConclusionLes réponses contrastées des médecins et des patients soulignent la nécessité d’élaborer des normes de pratiques de consentement parmi les médecins. En outré, les attitudes et la réceptivité des patients vis-à-vis de la ponction lombaire peuvent également être améliorées grâce à la sensibilisation aux indications, avantages et risques de la ponction lombaire.