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3222800 African Journal of Emergency Medicine 2013 8 Pages PDF
Abstract

IntroductionWithout uniform recognition of Emergency Medicine as a specialty in developing sub-Saharan African countries, data are limited on the epidemiology of emergency care needs. The purposes of this study were to quantify the burden of disease presenting as medical or surgical emergencies and describe the patient population at a small community medical centre in the Republic of Tanzania.MethodsAn observational study was conducted from March to June 2011 at the University of Arusha (UOA) Medical Centre in Arusha, Tanzania. All consenting patients presenting with acute illness or injury were eligible for inclusion in the study. A standardized form was used to record demographic information, chief complaint, diagnosis/diagnoses, procedure(s), treatment(s), and disposition.ResultsData were collected on 719 patients, with a mean age of 21.8 years (range neonate to 83 years). Fever (19.5%), respiratory (17.5%), and gastrointestinal complaints (15.0%) were the top three chief complaints; 94.9% of chief complaints were atraumatic. The top three diagnoses included respiratory infection (22.1%); malaria (21.4%); and skin or soft tissue infection (7.9%). Forty-three percent of patients required no procedures or tests, and 42% required only one procedure or test. Of treatments administered, 67.6% were analgesics, 51.3% were cough medications, and 47.6% were antipyretics. Ninety-seven percent of patients were discharged home after their visits.DiscussionRespiratory infections, malaria, and skin or soft tissue infections are leading reasons for seeking medical care at a small community medical centre in Arusha, Tanzania, highlighting the burden of infectious diseases in this type of facility. Males may be more likely to present with trauma, burns, and laceration injuries than females. Many patients required one or no procedures to determine their diagnosis, most treatments administered were inexpensive, and most patients were discharged home, suggesting that providing acute care in this setting could be accomplished with limited resources.

IntroductionEn l’absence d’une reconnaissance uniforme de la médecine d’urgence comme spécialité dans les pays en développement d’Afrique subsaharienne, les données relatives à l’épidémiologie des besoins en matière de soins d’urgence sont limitées. L’objectif de cette étude était de quantifier le fardeau que constituent les maladies se présentant comme des urgences médicales ou chirurgicales et de décrire la population des patients dans un petit centre communautaire en République de Tanzanie.MéthodesUne étude d’observation a été réalisée de mars à juin 2011 au centre médical de l’université d’Arusha, en Tanzanie. Tous les patients qui se présentaient souffrant d’une maladie ou d’une blessure aigue pouvaient être inclus à l’étude s’ils y consentaient. Un formulaire standardisé a été utilisé afin d’enregistrer les informations démographiques, leurs principales affections, le ou les diagnostics, la ou les procédures, le ou les traitements et les dispositions prises.RésultatsDes données ont été recueillies pour 719 patients, l’âge moyen étant de 21,8 ans (la fourchette allant du nouveau-né à 83 ans). Les trois principaux maux des patients étaient la fièvre (19,5 %), les troubles respiratoires (17,5 %) et les troubles gastro-intestinaux (15 %); 94,9 % des affections principales étaient d’origine traumatique. Les trois diagnostics principaux étaient l’infection respiratoire (22,1 %), le paludisme (21,4 %), et une infection cutanée ou des tissus mous (7,9 %). Quarante-trois pour cent des patients n’avaient besoin de subir aucune procédure ni de passer aucun test, et 42 % avaient besoin d’une seule procédure ou d’un seul test. Sur les traitements administrés, 67,6 % étaient des analgésiques, 51,3 % étaient des médicaments contre la toux, et 47,6 % des antipyrétiques. Quatre-vingt-dix-sept pour cent des patients étaient renvoyés chez eux après la visite.DiscussionLes infections respiratoires, le paludisme et les infections cutanées ou des tissus mous constituent les principales raisons d’un recours aux soins médicaux dans un petit centre médical communautaire à Arusha, en Tanzanie, ce qui souligne le fardeau que constituent les maladies infectieuses dans ce type de structures. Les hommes étaient davantage susceptibles de se présenter avec des traumatismes, des brûlures et des blessures de type lacération que que les femmes. Un grand nombre de patients n’avaient besoin de subir qu’une procédure, voire aucune pour être diagnostiqués, la plupart des traitements administrés étaient peu coûteux, et la majorité des patients étaient renvoyés chez eux, ce qui indique que l’administration de soins aigus dans cet environnement pouvait se faire avec des ressources limitées.

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