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3222922 African Journal of Emergency Medicine 2013 8 Pages PDF
Abstract

IntroductionHospitals across South Africa are inundated with patients suffering from conditions associated with substance abuse. It is inevitable that contact with health services be made through an emergency centre at some point. This study aims to assess the exposure and attitudes of emergency physicians to substance abuse and addiction in major South African academic emergency centres.MethodsA prospective survey based on the Substance Abuse Attitude Survey was conducted in a convenience sample of 85 emergency physician registrars and junior consultants in the Western Cape, Gauteng, Limpopo and KwaZulu-Natal. Respondents were targeted during academic meetings and by post. The survey consisted of a brief demographic questionnaire and tested agreement of 50 statements using a Likert scale. Five pre-defined attitude subgroups were evaluated: permissiveness, non-stereotypes, treatment intervention, treatment optimism and non-moralism.ResultsThere was an 81% (n = 69) response rate with the bulk of the response from the Western Cape. Despite receiving very little formal instruction in addiction and substance abuse, a majority of emergency physicians were in daily contact with substance abuse related cases. The respondents scored high in the treatment optimism and intervention criteria showing a positive and constructive approach to addiction and substance abuse. There was a homogenous response to the non-moralism, non-stereotype and permissive criteria questions. The vast majority of emergency physicians were in favour of brief interventions in the emergency centre assuming the existence of adequate resources.ConclusionsSouth African emergency physicians consider addiction and substance abuse as a treatable illness and recognize the importance of a holistic approach in its management. Although the willingness to initiate therapeutic measures in the emergency centre exists, more training in this field may be beneficial.

IntroductionLes hôpitaux en Afrique du Sud sont débordés par un afflux de patients souffrant de problèmes de santé associés à l’abus de drogues. A un moment donné, il est inévitable que le contact avec les services de santé s’effectue à travers un centre d’urgence. Cette étude vise à évaluer l’exposition et les attitudes des médecins urgentistes face à l’abus de drogues et à la dépendance dans les principaux centres d’urgence des centres hospitaliers universitaires.MethodesUne enquête prospective s’appuyant sur l’Enquête sur les attitudes face à la toxicomanie a été menée sur un échantillon de commodité de 85 médecins-chefs urgentistes et médecins juniors dans les provinces du Cap occidental, du Gauteng, du Limpopo et du KwaZulu-Natal. Les personnes interrogées ont été ciblées au cours de réunions universitaires et par courrier. L’enquête comportait un bref questionnaire démographique et un protocole testé de cinquante énoncés sur une échelle de Likert. Cinq sous-groupes d’attitudes pré-établies ont été évalués: la permissivité, l’absence de stéréotypes, l’intervention thérapeutique, l’optimisme vis-à-vis du traitement, l’absence de moralisme.ResultatsLe taux de réponse était de 81% (n = 69), la majorité des réponses venant de la province du Cap occidental. Bien que n’ayant reçu que très peu d’enseignement formel sur la dépendance et l’abus de drogues, une majorité de médecins urgentistes était quotidiennement en contact avec des cas liés à l’abus de drogues. Les personnes interrogées ont obtenu une note élevée pour les critères d’optimisme vis-à-vis du traitement et d’intervention thérapeutique, montrant une approche constructive et positive face à la dépendance et l’abus de drogues. Les réponses sont homogènes pour les questions sur les critères d’absence de moralisme, d’absence de stéréotypes et de permissivité. Une grande majorité des médecins urgentistes était favorable à des interventions brèves dans les centres d’urgence supposant l’existence de ressources adéquates.ConclusionsLes médecins urgentistes sud-africains considèrent que la dépendance et l’abus de drogues sont des maladies qui se traitent, et reconnaissent l’importance d’une approche globale à leur prise en charge. Bien que la volonté d’appliquer des mesures thérapeutiques dans les services d’urgence soit présente, plus de formation dans ce domaine pourrait être bénéfique.

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