Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3252519 | Annales d'Endocrinologie | 2010 | 6 Pages |
Abstract
L'hormone antimüllérienne (AMH) a été découverte au début des années 1950 par le français Alfred Jost. Il s'agit d'une glycoprotéine appartenant à la famille du TGF-β. Elle possède des fonctions différentes selon les périodes de la vie et le sexe de l'individu. Chez l'homme, elle est synthétisée par les cellules de Sertoli et permet via la régression des canaux de Müller, le développement du tractus génital masculin. Son rôle chez l'adulte masculin est quant à lui mal connu. Chez la femme, elle est sécrétée par les cellules de la granulosa et intervient au cours de la folliculogenèse en régulant le recrutement folliculaire initial et cyclique. Elle est également un marqueur de la réserve folliculaire et de la fonction ovarienne. Elle joue ainsi une place centrale dans de nombreux domaines, notamment en procréation médicalement assistée et en oncologie. Aujourd'hui, elle tend à s'imposer comme un outil diagnostique et pronostique essentiel en reproduction.
Keywords
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Endocrinology, Diabetes and Metabolism
Authors
J. Hugon, S. Ouzounian, S. Christin-Maître,