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3253119 Annales d'Endocrinologie 2008 11 Pages PDF
Abstract

Immunoassays are used daily by clinical endocrinologists to refute or confirm a diagnosis, or to follow up the course of a treatment. Immunoassays have become increasingly sensitive, specific and reproducible, so that clinicians have great confidence in their results. However, they do not always yield correct results because interferences still occur. In the first part of this review, immunoassay interferences are described and their mechanisms explained: matrix effects, specificity defaults, interferences from antibodies and binding proteins, or the hook effect. The hormones most frequently concerned by these pitfalls are reviewed, even as strategies used to prevent and minimize interferences. In the second part, the consequences of failure to recognize an interference are reviewed: unjustified clinical decisions (wrong diagnosis, treatment, surgery) and, more exceptionally, publication in the scientific literature of erroneous results. Clinicians may sometimes inform laboratories of an increased risk of interference. In general, clinicians are in the best position to fully validate test results; because only they know all the medical data about their patients. If there is any suspicion of discrepancy between clinical and laboratory data, they must alert the laboratory. This is the only way to better detect and, if possible, eliminate interferences and their regrettable outcomes.

RésuméLes immunodosages sont couramment utilisés en endocrinologie pour asseoir un diagnostic ou surveiller un traitement. L’amélioration de leurs performances, sensibilité, spécificité et reproductibilité, a accru la confiance des cliniciens dans leurs résultats. Cependant, ces analyses restent sujettes à des interférences génératrices de résultats erronés. Dans la première partie de cette revue, les principales causes d’interférences sont rappelées et leurs mécanismes sont expliqués : effet matrice, défauts de spécificité, interférences d’anticorps, interférences des protéines de liaison et effet crochet. Les hormones les plus fréquemment concernées sont citées, ainsi que les moyens mis en œuvre pour minimiser la fréquence et la portée de ces interférences. Dans une seconde partie, sont présentées les conséquences de ces interférences : décisions médicales non justifiées (diagnostic, traitement, chirurgie) et, plus exceptionnellement, la publication de résultats erronés dans la littérature scientifique. Le clinicien peut, dans quelques rares cas, prévenir le laboratoire d’un risque accru d’interférence. Plus généralement, disposant de l’ensemble des informations concernant le patient, il est le mieux à même de valider complètement un bilan biologique. C’est pourquoi, confronté à un résultat qu’il juge incohérent avec le statut clinique du patient et/ou avec les autres explorations complémentaires, il se doit d’alerter le biologiste. Ce n’est que de cette façon que les interférences pourront être mieux détectées et si possible éliminées, ainsi que leurs regrettables conséquences.

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