Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3290351 | Gastroentérologie Clinique et Biologique | 2009 | 7 Pages |
Abstract
Les analogues nucléosidiques ou nucléotidiques sont un progrès majeur dans le traitement des hépatites chroniques B. En dehors de leur efficacité antivirale prouvée, ces molécules ont montré une amélioration significative de la fibrose chez les patients traités. En utilisant des définitions différentes de régression de la fibrose, un traitement d'un an entraîne une amélioration de la fibrose chez les patients antigène HBe positif naïfs de traitement chez 35 à 61 % des patients traités par lamivudine, 41 % des patients traités par adéfovir, 68 % des patients traités par telbivudine, 39 % des patients traités par entécavir et 74 % des patients traités par ténofovir. Chez les patients antigène HBe négatif, à un an, une régression de la fibrose est observée chez 36 à 46 % des patients traités par lamivudine, 48 % des patients traités par adéfovir, 56 % des patients traités par telbivudine, 36 % des patients traités par entecavir et 71 % des patients traités par ténofovir. Un traitement prolongé est très souvent nécessaire avec les analogues et l'amélioration de la fibrose se poursuit avec le temps atteignant 63 % des patients traités par lamivudine et 71 % des patients traités par adéfovir. Cependant, la survenue de mutations de résistance réduit l'amélioration histologique. Il existe de plus en plus de données suggérant que les marqueurs non invasifs de fibrose ont une place importante à la fois pour l'évaluation préthérapeutique de la fibrose, mais aussi dans le suivi des patients traités.
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Health Sciences
Medicine and Dentistry
Gastroenterology
Authors
M. Bourlière, A. Kahloun, G. Gascou-Tessonnier,