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3290472 Gastroentérologie Clinique et Biologique 2009 6 Pages PDF
Abstract

RésuméLa transplantation hépatique est le traitement théorique idéal du carcinome hépatocellulaire, mais son efficacité est conditionnée par le risque de récidive tumorale. Ce risque dépend des caractéristiques initiales de la tumeur, mais des données récentes suggèrent que le traitement immunosuppresseur joue probablement un rôle significatif.Les inhibiteurs de la mTOR sont des immunosuppresseurs possédant des propriétés antitumorales déjà mises à profit dans le carcinome rénal et dans le carcinome hépatocellulaire avancé. Ces caractéristiques rendent intéressante leur utilisation dans le cadre de la transplantation hépatique pour carcinome hépatocellulaire, pour limiter le risque de récidive tumorale postgreffe, pour étendre les indications de transplantation hépatique pour carcinome hépatocellulaire, mais aussi pour limiter la croissance tumorale en attente de transplantation hépatique.Ces applications potentielles n’ont encore été testées que dans le cadre d’expériences pilotes encourageantes. La place des inhibiteurs de la mTOR après transplantation hépatique pour carcinome hépatocellulaire doit donc être précisée par des essais randomisés. La démonstration de l’effet positif des inhibiteurs de la mTOR dans le contexte de la transplantation hépatique pour carcinome hépatocellulaire constituerait une avancée majeure dans le domaine de la transplantation hépatique.

SummaryLiver transplantation is considered the best treatment of hepatocellular carcinoma but its efficacy depends on the risk of tumour recurrence. The risk of recurrence depends on tumour characteristics but is also influenced by immunosuppressive regimens.Immunosuppressants of the mTOR inhibitors family share anti-tumour properties which are already taken into account in the treatment of renal carcinoma and advanced hepatocellular carcinoma. These features make interesting their use in liver transplantation for hepatocellular carcinoma, with the following goals: to reduce the risk of post-transplant tumour recurrence, to expand the indications of liver transplantation for hepatocellular carcinoma and eventually to slow down tumour growth during the waiting period.However, to date, the potential role of mTOR inhibitors after liver transplantation for hepatocellular carcinoma is only based on small encouraging proof of concept studies. Large randomized studies are therefore required to further define the specific indications of these compounds. The demonstration of a beneficial impact of mTOR inhibitors in the setting of liver transplantation for hepatocellular carcinoma would be a major therapeutical advance.

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