Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
3290818 | Gastroentérologie Clinique et Biologique | 2008 | 5 Pages |
SummaryObjectiveTo determine the efficacy and patient tolerance of parenteral methotrexate in the treatment of Crohn's disease at a dose of 25 mg per week for three months, then at 15–25 mg per week as maintenance therapy.Patients and methodsThirty-five patients (27 women, eight men; mean age 36 years) with steroid-dependent Crohn's disease were included in the study after failure of azathioprine in 34 cases. Clinical remission was defined as a Harvey–Bradshaw disease-activity index less than or equal to 4 and complete weaning from steroids.ResultsAt the end of the three-month induction treatment, the Harvey–Bradshaw index decreased significantly (4.6 ± 2.9 versus 9.4 ± 5.2; P = 0.0001), as did serum CRP (24 ± 27 versus 43 ± 45 mg/L; P = 0.01) and prednisone dose (5.63 ± 7.3 versus 21.1 ± 18.7 mg/L; P = 0.00001). The mean maintenance dose of methotrexate was 20.3 ± 3.8 mg per week. The rate of clinical remission was 50% at three months and 28% at one year and two years. Nine patients had an adverse event attributed to methotrexate that led to drug withdrawal in six cases (17%).ConclusionOur findings suggest that, for steroid-dependent Crohn's disease which has failed to respond to thiopurines, long-term methotrexate remains effective in fewer than one in three patients.
RésuméButÉvaluer, au cours de la maladie de Crohn, l’efficacité et la tolérance du méthotrexate parentéral à la dose hebdomadaire de 25 mg pendant trois mois, puis de 15 à 25 mg en traitement d’entretien.Patients et méthodesTrente-cinq patients (27 F, huit H, âge moyen 36 ans) et porteurs d’une maladie de Crohn corticodépendante ont été inclus dans l’étude après échec d’un traitement par azathioprine dans 34 cas. La rémission clinique a été définie par un indice de Harvey-Bradshaw inférieur ou égal à 4 et un sevrage complet en corticoïdes.RésultatsAu terme du traitement d’induction de trois mois par le méthotrexate, il a été observé une diminution significative de l’indice de Harvey-Bradshaw (4,6 ± 2,9 versus 9,4 ± 5,2 ; p = 0,0001), de la CRP (24 ± 27 versus 43 ± 45 mg/l ; p = 0,01) et de la dose de prednisone (5,63 ± 7,3 versus 21,1 ± 18,7 mg/l ; p = 0,00001). La dose moyenne de méthotrexate en traitement d’entretien a été de 20,3 ± 3,8 mg par semaine. Les taux de rémission clinique ont été de 50 % à trois mois, de 28 % à un an et deux ans. Neuf patients ont eu un effet secondaire imputable au méthotrexate et ayant conduit à son arrêt dans six cas (17 %).ConclusionNos résultats suggèrent que dans les formes corticodépendantes de maladie de Crohn n’ayant pas répondu à un traitement par les thiopurines, l’efficacité du méthotrexate ne se maintient à long terme que chez moins d’un malade sur trois.