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3291082 Gastroentérologie Clinique et Biologique 2007 9 Pages PDF
Abstract

SummaryIntroductionThe aim of this study was to evaluate the efficacy and tolerance of cetuximab (Cx) in patients with irinotecan-refractory metastatic colorectal cancer (IRMCRC) treated routinely at five university hospitals.Patients and methodsData from all patients treated with Cx (N=105) during the study period (between January 2004 and September 2005) were included in the analysis.ResultsMedian number of Cx infusions was 12 (range: 1 to 62). Objective response rate was 24.8%; stable disease in 23.8%; progression in 34.3%; 17.1% of the patients were not evaluable. Digestive and hematological adverse events were grade III in 20% and 12%, respectively, and grade IV in 12% and 11%, respectively. Response rates were higher in patients with acne-like rashes than in patients without (P=0.005). Median time to tumor progression (TTP; intention-to-treat) was 3.9 months (95% CI: 2.6-4.8). Median overall survival after Cx initiation was 8.3 months (95% CI: 6.310.7). Four prognostic factors were significantly associated with a shorter TTP: center (Center 4: HR=2.25, 95% CI: 1.16-4.35, P=0.017); absence of hepatic metastases (HR=2.5, 95% CI: 1.43-4.37, P=0.001); WHO performance status (HR=1.47, 95% CI: 1.10-1.96, P=0.008); and number of metastatic sites (HR=1.30, 95% CI: 1.05-1.60, P=0.014).ConclusionThis analysis of a random population of IRMCRC patients supports Cx efficacy and feasibility, and is in agreement with the results of the BOND study.

RésuméIntroductionLe cetuximab (Cx) a prouvé son activité chez les malades ayant un cancer colorectal métastatique résistant à l’irinotecan (CCRMRI). Le but de cette étude était d’évaluer son efficacité et sa tolérance dans une population de malades ayant un CCRMRI traités en routine dans 5 hôpitaux universitaires.Malades et méthodesÀ partir des registres des pharmacies, 105 malades ayant un CCRMRI traités par Cx entre janvier 2004 et septembre 2005 ont été inclus dans cette analyse.RésultatsLe nombre médian de cures de Cx était de 12 (de 1 à 62). Le taux de réponse objective était de 24,8 % ; stabilité 23,8 % ; progression 34,3 % et 17,1 % des malades n’étaient pas évaluables. Les toxicités digestives et hématologiques étaient, respectivement, de grade III dans 20 % et 12 % des cas, et de grade IV dans 12 % et 11 % des cas. Le taux de réponse objective était statistiquement supérieur chez les malades ayant une toxicité cutanée par rapport à ceux n’en ayant pas (P = 0,005). La survie sans progression médiane (en intention de traiter) a été de 3,9 mois (IC 95 % : 2,6-4,8). La survie globale médiane après début du Cx a été de 8,3 mois (IC 95 % : 6,3-10,7). En analyse multivariée, 4 facteurs pronostiques étaient associés à une survie sans progression plus courte : le centre (Centre 4 : HR = 2,25 ; IC 95 % : 1,16-4,35 ; P = 0,017), l’absence de métastases hépatiques (HR = 2,5; IC 95 % : 1,43-4,37 ; P = 0,001), le statut OMS (HR = 1,47 ; IC 95 % : 1,10-1,96 ; P = 0,008) et le nombre de site métastatique (HR = 1,30 ; IC 95 % : 1,05-1,60 ; P = 0,014).ConclusionCette analyse dans une population non sélectionnée de CCRMRI est en faveur de l’efficacité et de la faisabilité du Cx et est concordante avec les résultats de l’étude d’enregistrement BOND.

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