Article ID Journal Published Year Pages File Type
3291200 Gastroentérologie Clinique et Biologique 2006 4 Pages PDF
Abstract

SummaryAimsThe perception patients consulting for primary care have of anorectal disorders has never been evaluated. Our aim was to analyze proctological complaints among outpatients consulting general practitioners.Patients and methodsAmong 1484 physicians who responded to a nationwide mailing in France, 161 enrolled 437 females and 358 males consulting between October 2004 and December 2005.ResultsFemales were younger than males (46 ± 15 vs 51 ± 13 years) (p < 0.0001). Intermediate and upper social-occupational categories were overrepresented as compared with the general population. Symptoms were pain (48%), bleeding (37%), swelling (26%) and pruritus (24%). For 76%, these symptoms persisted for less than one month and 58% mentioned earlier visits or prior treatment. The first manifestation was correlated with a pregnancy in 31% of women. Present symptoms were secondary to acute constipation (52%), stress (33%), ingestion of spices (29%) or alcohol (20%), and diarrhea (8%). Symptoms were considered important in 61% or a cause of anxiety in 33% of patients. Treatment was prescribed for all patients: ointments (90%), phlebotonics (66%) or suppositories (51%), in combination for 75% of prescriptions. Patients preferred oral medicines (41%), ointments (30%) and suppositories (7%).ConclusionProctological complaints are a reason for repeated visits to the general practitioner and lead to repeated prescriptions. Patients appreciate anti-hemorrhoidal treatments variably.

RésuméObjectifsLa perception par les malades de la prise en charge des symptômes proctologiques en médecine générale n’a jamais été évaluée. Le but de cette étude était d’analyser la consultation d’omnipraticien pour une plainte proctologique.Malades et méthodesParmi les 1484 médecins généralistes ayant répondu à un envoi postal national, 161 (11 %) ont effectivement inclus 473 femmes et 358 hommes ayant consulté entre octobre 2004 et décembre 2005.RésultatsLes femmes étaient plus jeunes que les hommes (46 ± 15 versus 51 ± 13 ans) (p < 0,0001), les catégories socio-professionnelles intermédiaires et supérieures étaient plus représentées que dans la population générale. Les symptômes douleur, saignement, tuméfaction anale et démangeaisons étaient retrouvés chez 48, 37, 26 et 24 %. Ils évoluaient depuis moins d’un mois pour 76 %. Une consultation ou un traitement antérieurs étaient mentionnés pour 58 %. Pour 31 % des femmes les symptômes avaient débuté après un accouchement. L’accès actuel était déclenché par une constipation (52 %), un stress (33 %), les épices (29 %), l’alcool (20 %) ou une diarrhée (8 %). Ces symptômes étaient importants pour 61 %, inquiétants pour 33 %. Etaient prescripts : pommades (90 %), veinotoniques (66 %) ou suppositoires (51 %), en association 3 fois sur 4. Les malades préféraient la voie orale (41 %), la pommade (30 %) et le suppositoire (7 %).ConclusionLes plaintes proctologiques justifient des consultations de médecine générale et des prescriptions répétées. Les traitements anti-hémorroïdaires prescrits sont inégalement appréciés par les malades.

Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Gastroenterology