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3291761 Gastroentérologie Clinique et Biologique 2006 10 Pages PDF
Abstract

SummaryAimsThirty to 50% of north American patients with inflammatory bowel disease (IBD) have been reported to use complementary and alternative medicine (CAM). There is no data in France. The aim of this study was to evaluate the frequency of CAM use and the reasons in a French population of patients with IBD.Patients and methodsAn anonymous postal survey was done with a questionnaire mailed to all the patients with IBD, 16 to 79 year-old, followed-up in a public and a private medical centre of Reims, between January 2001 and December 2003.ResultsThe final sample included 447 patients; 325 (72.7%) filled up the questionnaire: 219 (67.4%) had Crohn's disease, 94 (28.8%) ulcerative colitis and 12 (3.7%) indeterminate colitis. Sixty-nine patients (21.2%) reported CAM use for IBD. The mean number of CAM used simultaneously was 2.9. The most frequently used CAM treatment was homeopathy (40.6%), followed by magnetism (34.8%) and acupuncture (33.3%). The majority of patients (74.8%) never talked about CAM use with their IBD physician. Multivariate analysis showed that the factors significantly associated with CAM use were female gender (odds ratio (OR) = 3.5, CI95%: 1.8-6.9), the low level of confidence in their doctor (OR = 4.8, CI95%: 1.1-19.8) and the research of informations about their disease (OR = 4.6, CI 95%: 2.0-10.7).ConclusionTwenty-one percent of patients with IBD are using CAM, most of the time without talking about it with their physician. The quality of the relationship between the patient and his physician and female sex, more than the perceived severity of the disease, were the main determinants of that use.

RésuméObjectifsTrente à 50 % des malades nord-américains atteints d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) ont recours à des traitements alternatifs et complémentaires (TAC). Aucune donnée sur ce sujet n’est disponible en France. Le but de l’étude était d’évaluer la fréquence de ce recours ainsi que ses raisons chez des malades de la région de Reims.Malades et méthodesIl s’agissait d’une enquête postale anonyme réalisée à l’aide d’un auto-questionnaire adressé à tous les malades atteints d’une MICI, âgés de 16 à 79 ans et vus en hospitalisation ou en consultation entre janvier 2001 et décembre 2003 au CHU et dans une clinique privée de Reims.RésultatsLe questionnaire a été adressé à 447 malades; 325 (72,7 %) y ont répondu: 219 (67,4 %) avaient une maladie de Crohn, 94 (28,8 %) une recto-colite hémorragique et 12 (3,7 %) une colite indéterminée. Un recours à des TAC pour le traitement de la MICI a été rapporté par 69 malades (21,2 %). Le nombre moyen de TAC utilisés simultanément était de 2,9. L’homéopathie était le traitement le plus fréquent (40,6 %), suivi du magnétisme (34,8 %) et de l’acupuncture (33,3 %). La majorité des malades (74,8 %) n’ont pas discuté avec leur médecin des TAC. En analyse multivariée, les facteurs significativement associés au recours aux TAC étaient le sexe féminin: odds-ratio (OR) = 3,5 [IC95 %: 1,8-6,9], le faible niveau de confiance envers le médecin: OR = 4,8 [1,1-19,8] et le fait de se renseigner sur sa maladie: OR = 4,6 [2,0-10,7].ConclusionEnviron un malade atteint de MICI sur cinq a recours à des TAC, le plus souvent à l’insu du médecin. Les carences de la relation médecin-malade et le sexe féminin, plus que la gravité ressentie de la maladie, sont les éléments déterminants de ce recours.

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