Article ID Journal Published Year Pages File Type
3291763 Gastroentérologie Clinique et Biologique 2006 4 Pages PDF
Abstract

SummaryIntroductionPrimary anal actinomycosis of cryptoglandular origin, mainly due to Actinomyces israelii, a specific and rare cause of anal suppurative disease, needs to be recognized because it can be cured using specific treatments.MethodData were reviewed from 6 patients with actinomycotic anal abscesses of obvious cryptoglandular origin observed in a single proctology unit between 1983 and 2000. Therapeutic management included conventional surgical treatment of anal sepsis followed by a specific oral antibiotic therapy maintained until the surgical wound had completely healed.ResultsAll but one of the patients were men (median age, 53 years). All abscesses, except one, were indolent. No patient presented macroscopic ″sulphur granules″ in the pus, but one presented ″watery pus″. The diagnosis was established by histological study of the surgically excised tissue or by anaerobic culture of the pus. In the one HIV-positive patient, an uncommon organism was isolated:Actinomyces meyeri. Two cases of recurrence were observed without evidence of Actinomyces infection.ConclusionActinomycosis should be suspected particularly in indolent anal suppuration. The absence of macroscopic ″sulphur granules″ does not mean this diagnosis can be ruled out. Careful histological examination of the excised tissue and appropriate anaerobic cultures of pus should be carried out to achieve complete eradication of this rare, but easily curable disease.

RésuméIntroductionL’actinomycose anale primitive de localisation cryptoglandulaire, principalement due à Actinomyces israelii, cause spécifique et rare de suppuration anale, nécessite d’être reconnue, car elle relève d’un traitement spécifique.Malades et méthodesLes données, concernant 6 malades atteints d’un abcès anal actinomycotique d’origine cryptoglandulaire pris en charge dans un unique centre de proctologie entre 1983 et 2000, ont été analysées. La prise en charge thérapeutique comprenait le traitement chirurgical classique d’une suppuration anale, suivi d’une antibiothérapie per os maintenue jusqu’à la cicatrisation complète de la plaie chirurgicale.RésultatsTous les malades, sauf un, étaient des hommes (âge moyen de 53 ans). Tous les abcès, à l’exception d’un, étaient indolores. Aucun malade ne présentait dans le pus de ″grains sulfureux″ macroscopiques, l’un cependant présentait un ″pus aqueux″. Le diagnostic était établi par l’analyse histologique de la pièce d’excision chirurgicale ou sur la culture en anaérobie du pus. Chez le seul malade positif pour le VIH, un microorganisme peu commun était isolé:Actinomyces meyeri. Deux cas de récidive étaient observés, sans preuve d’une infection à Actinomyces.ConclusionUne actinomycose doit être particulièrement suspectée devant une suppuration anale indolore. L’absence de ″grains sulfureux″ macroscopiques ne doit pas faire rejeter ce diagnostic. Une étude histologique attentive des tissus excisés et des cultures adaptées en anaérobie du pus doivent être mises en œuvre pour obtenir l’éradication complète de cette maladie rare, mais aisément curable.

Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Gastroenterology