Article ID Journal Published Year Pages File Type
5577233 Canadian Journal of Cardiology 2017 11 Pages PDF
Abstract
Le traitement de la dyslipidémie combinant la modification des habitudes de vie et la prise d'une statine a permis de lutter efficacement contre les maladies cardiovasculaires et leurs complications. Depuis plus de deux décennies, on a amplement documenté la réduction du risque d'événements cardiovasculaires offerte par les inhibiteurs de 3-hydroxy-3-methyl-glutaryl-coenzyme A-réductase (HMG-CoA-réductase) (statines). En médecine cardiovasculaire, les avancées pharmacologiques et les essais cliniques à répartition aléatoire ont permis de conclure que plus faible est le taux de cholestérol, plus grands sont les bienfaits cardiovasculaires. Toutefois, on ne sait toujours pas clairement dans quelle mesure le traitement hypolipidémiant doit être énergique et jusqu'à quel point il faut réduire le taux de cholestérol des patients. Au cours de ce bref tour d'horizon, je compte, en m'appuyant sur les données probantes actuellement disponibles, défendre l'hypothèse voulant que plus faible est le taux de cholestérol, mieux cela vaut. J'inclurai aussi des preuves indirectes tirées d'essais cliniques à répartition aléatoire portant sur des statines et de nouveaux agents hypolipidémiants. Il existe également une pléthore de données épidémiologiques et de génétique mendélienne à l'appui de cette hypothèse. De plus, on a observé des liens très clairs entre le taux de cholestérol à lipoprotéines de basse densité (LDL) pendant le traitement et l'incidence d'événements cardiovasculaires. Enfin, la plupart des organismes nationaux dans le monde qui publient des lignes directrices de prise en charge de la dyslipidémie continuent de prôner le traitement jusqu'à l'atteinte des valeurs cibles de cholestérol. Le consensus global indique actuellement que la réduction du taux de cholestérol LDL jusqu'à une valeur très faible constitue la meilleure stratégie de prévention de la maladie cardiovasculaire, particulièrement chez les patients les plus à risque. Nous attendons avec impatience les résultats des essais cliniques en cours afin de pouvoir corroborer la validité de cette hypothèse.
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Health Sciences Medicine and Dentistry Cardiology and Cardiovascular Medicine
Authors
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