Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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5577598 | Canadian Journal of Cardiology | 2017 | 34 Pages |
Abstract
Les patients atteints d'insuffisance cardiaque qui subissent une chirurgie cardiaque sont exposés à des complications périopératoires importantes et à une mortalité élevée. Par la présente, nous passons en revue la littérature concernant l'optimisation préopératoire de ces patients. Nos principales conclusions sont que le dysfonctionnement des organes cibles et les médicaments devraient être optimisés avant l'intervention chirurgicale. Particulièrement, il faudrait que : 1) les causes réversibles d'anémie soient traitées et qu'une concentration préopératoire d'hémoglobine de 100 g/l soit obtenue; 2) le fonctionnement rénal et la volémie soient optimisés; 3) le fonctionnement du foie soit soigneusement évalué; 4) l'état nutritionnel soit évalué et la cachexie traitée pour atteindre une concentration préopératoire de l'albumine d'au moins 30 g/l et un indice de masse corporelle > 20; 5) certains ajustements des médicaments soient effectués, comme la suspension des inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone avant l'intervention chirurgicale, et la poursuite, mais non l'introduction, des β-bloqueurs. Les concentrations de peptides natriurétiques (BNP et NT-proBNP) et offrent une valeur pronostique complémentaire et, par conséquent, devraient être mesurées. De plus, le risque individuel du patient devrait objectivement être évalué à l'aide de formules standards telles que l'EuroSCORE-II ou les scores de risque de la Society of Thoracic Surgeons, qui sont simples et validés pour les diverses opérations l'implantation d'un dispositif d'assistance ventriculaire gauche. Lorsque les patients sont reconnus comme étant exposés à un risque élevé, l'optimisation hémodynamique préopératoire serait atteinte par l'insertion d'un cathéter artériel pulmonaire et d'un traitement hémodynamique adapté. Finalement, une prophylaxie par ballon intra-aortique peut être envisagée dans certaines circonstances pour diminuer la morbidité, voire la mortalité, comme chez certains patients atteints d'insuffisance cardiaque exposés à un risque élevé qui subissent une opération du cÅur, alors que les inotropes habituels en préopératoire ne sont pas recommandés et devraient être réservés aux patients en état de choc, à l'exception peut-être du lévosimendan.
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Medicine and Dentistry
Cardiology and Cardiovascular Medicine
Authors
Maxime MD, Mark MD, Anique MD, MSc,