Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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5877123 | Canadian Journal of Cardiology | 2014 | 8 Pages |
BackgroundAortic valve sclerosis (AVS) is a chronic progressive disease involving lipid infiltration, inflammation, and tissue calcification. Despite its high prevalence, there are currently no clinically approved pharmaceuticals for the management of AVS. The objective of the current study was to elucidate the effects of an angiotensin II type 1 receptor blocker, alone or in combination with statin therapy, on the progression of AVS.MethodsMale New Zealand white rabbits were fed an atherogenic diet for a period of 12 months to induce AVS. Once disease was established, rabbits were randomly assigned to receive no treatment, olmesartan medoxomil, atorvastatin calcium, or a combination of both drugs for a period of 6 months. Disease progression was monitored in vivo using clinically relevant magnetic resonance imaging, and aortic valve cusps were examined ex vivo using histologic and immunohistochemical methods.ResultsCusp thickness significantly increased (0.58 ± 0.03 vs 0.39 ± 0.03 mm for cholesterol and control animals, respectively; P < 0.0001) and all classic hallmarks of disease progression-including lipid infiltration, inflammation, and tissue calcification-were observed after 12 months. Unfortunately, neither olmesartan medoxomil nor atorvastatin calcium were able to reverse or delay disease progression during the 6-month treatment period. However, several histologic changes were observed in the valvular microenvironment.ConclusionsThe current study suggests that angiotensin receptor blockers, alone or in combination with statin therapy, may not be suitable for management of clinical AVS.
RésuméIntroductionLa sclérose valvulaire aortique (SVA) est une maladie chronique évolutive entraînant l'infiltration lipidique, l'inflammation et la calcification tissulaire. En dépit de sa prévalence élevée, il n'existe actuellement aucun médicament cliniquement approuvé pour prendre en charge la SVA. L'objectif de cette étude était d'élucider les effets d'un antagoniste des récepteurs de type 1 de l'angiotensine II utilisé seul ou en association au traitement par statine sur l'évolution de la SVA.MéthodesDes lapins blancs de Nouvelle-Zélande de sexe masculin ont suivi un régime athérogène durant une période de 12 mois pour provoquer la SVA. Lorsque la maladie a été établie, les lapins ont été répartis de façon aléatoire soit pour ne recevoir aucun médicament, soit pour recevoir l'olmésartan médoxomil, le calcium d'atorvastatine ou une combinaison des deux médicaments durant une période de 6 mois. L'évolution de la maladie a été surveillée in vivo par une imagerie de résonance magnétique cliniquement pertinente, et les cuspides de la valvule aortique ont été examinées ex vivo par des méthodes histologiques et immunohistochimiques.RésultatsL'épaisseur des cuspides a significativement augmenté (0,58 ± 0,03 vs 0,39 ± 0,03 mm respectivement pour le cholestérol et les animaux témoins; P < 0,0001) et toutes les caractéristiques typiques de l'évolution de la maladie incluant l'infiltration lipidique, l'inflammation et la calcification tissulaire ont été observées après 12 mois. Malheureusement, ni l'olmésartan médoxomil ni le calcium d'atorvastatine n'ont été capables de freiner ou de retarder l'évolution de la maladie au cours de la période de traitement de 6 mois. Cependant, plusieurs changements histologiques ont été observés dans le microenvironnement valvulaire.ConclusionsLa présente étude montre que les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine utilisés seuls ou en association au traitement par statine peuvent ne pas convenir à la prise en charge de la SVA.