Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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5879822 | Canadian Journal of Cardiology | 2016 | 15 Pages |
Abstract
Le fait que la chimiothérapie et la radiothérapie soient de plus en plus reconnues comme des causes évitables d'insuffisance cardiaque chez un grand nombre de survivants du cancer a contribué à l'émergence de la cardio-oncologie comme sous-spécialité. Le facteur le plus important a peut-être été celui du vieillissement de la population traitée pour un cancer, ce qui a fait croître le nombre de patients présentant un risque d'apparition d'une insuffisance cardiaque. Or, la cardio-oncologie comporte de nombreuses questions non résolues. Cet article traite des six plus importants problèmes non résolus pour lesquels des recherches supplémentaires s'imposent : (1) la fréquence de l'insuffisance cardiaque patente comme manifestation d'une cardiotoxicité; (2) la méthode optimale pour diagnostiquer la cardiotoxicité chez un grand nombre de patients nécessitant des analyses répétées; (3) la nécessité d'une meilleure prédiction du risque; (4) la recherche de solutions de rechange à l'utilisation de la fraction d'éjection comme pierre angulaire de l'évaluation des patients; (5) la définition de la meilleure stratégie de protection; et (6) la nécessité d'algorithmes s'appuyant sur des données probantes qui guideront le suivi à long terme. Lorsque cet ensemble de données probantes sera constitué, nous aurons une meilleure compréhension de l'ampleur du problème de la cardiotoxicité, du ciblage optimal des patients à soumettre au dépistage (et des meilleures méthodes de dépistage), des critères justifiant le recours à un traitement cardioprotecteur et de la façon dont tous les patients à risque devraient être suivis pendant les décennies qui suivent un traitement anticancéreux.
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Health Sciences
Medicine and Dentistry
Cardiology and Cardiovascular Medicine
Authors
Thomas H. MBBS, PhD, MPH,