Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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5880014 | Canadian Journal of Cardiology | 2015 | 8 Pages |
Dyslipidemia is a major risk factor for the development of atherosclerotic disease. Therefore, lifestyle interventions and pharmacological approaches to decrease cholesterol are widely used in cardiovascular disease prevention. The introduction and widespread use of 3-hydroxy-3 methylglutaryl coenzyme A inhibitors (statins) for individuals at risk of atherosclerotic disease has been an important advance in cardiovascular care. There can be no doubt that better control of dyslipidemia, even in subjects whose low-density lipoprotein cholesterol level is not particularly high, has reduced overall event rates. On a background of lifestyle interventions, statins are routinely used to decrease risk along with aspirin and interventions to control hypertension and diabetes. More than other risk factors, the approach to the identification and treatment of dyslipidemia has been heterogeneous and widely debated. The recent release of the 2013 American College of Cardiology/American Heart Association dyslipidemia guidelines has reignited the controversy over the best approach for risk stratification and treatment. In this article we review the importance of statin therapy for global cardiovascular risk reduction, compare the Canadian Cardiovascular Society dyslipidemia guidelines with other standards, and discuss the points of debate. Despite the seeming variety of recommendations, their common link is a systematic approach to risk stratification and treatment, which will continue to benefit our patients at risk.
RésuméLa dyslipidémie est un facteur de risque majeur de développement de l'athérosclérose. Par conséquent, les interventions sur le mode de vie et les approches pharmacologiques pour diminuer le cholestérol sont grandement utilisées pour prévenir les maladies cardiovasculaires. L'introduction et l'utilisation généralisée des inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines) chez les individus exposés au risque d'athérosclérose a constitué une avancée importante dans les soins cardiovasculaires. Il ne fait aucun doute qu'une meilleure maîtrise de la dyslipidémie, même chez les sujets chez qui la concentration du cholestérol à lipoprotéines de faible densité n'est pas particulièrement élevée, a réduit le taux global d'événements. Dans un contexte d'interventions sur le mode de vie, les statines en combinaison avec l'aspirine sont systématiquement utilisées pour diminuer le risque, et les interventions, pour maîtriser l'hypertension et le diabète. Plus que les autres facteurs de risque, l'approche visant la détection et le traitement de la dyslipidémie s'est avérée diversifiée et largement débattue. La récente publication, en 2013, des lignes directrices sur le traitement de la dyslipidémie provenant du American College of Cardiology et de l'American Heart Association a relancé la controverse sur la meilleure approche de stratification du risque et de traitement. Dans le présent article, nous passons en revue l'importance du traitement par statine pour réduire le risque cardiovasculaire global, comparons les lignes directrices sur la dyslipidémie de la Société canadienne de cardiologie à d'autres standards et discutons des points controversés. En dépit de l'apparente diversité des recommandations, ce qu'elles ont en commun est une approche systématique de la stratification de risque et de traitement, qui permettra à nos patients exposés de continuer à en profiter.