Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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5880177 | Canadian Journal of Cardiology | 2014 | 14 Pages |
Abstract
La syncope est causée par une hypoperfusion cérébrale. La plupart des évanouissements sont simplement dus à des syncopes vasovagales pour lesquelles la difficulté est de déceler les quelques patients dont les causes de syncope mettent potentiellement leur vie en danger. Les patients souffrant de syncope constituent 1 % à 2 % des visites au service des urgences, et environ 30 % à 50 % d'entre eux sont admis à l'hôpital. Les causes connues sont la syncope vasovagale (50 %) ainsi que l'hypotension orthostatique et la syncope cardiaque (7 % chacune). La cardiopathie structurelle est notée dans 3 % des cas. La mortalité à 30 jours est seulement de 0,7 %, et les résultats défavorables à 30 jours sont de 4,5 %. La stratification du risque et le diagnostic sont importants. Les patients exposés à un risque élevé présenteraient une cause fatale, et les patients exposés à un risque faible n'en présenteraient pas. Les marqueurs de risque incluent la syncope en décubitus dorsal ou pendant un effort physique marqué, sans prodrome, due à une cardiopathie structurelle ou à une insuffisance cardiaque, ainsi que les antécédents familiaux de mort subite et les résultats électrocardiographiques anormaux. La cardiopathie ischémique et l'hypotension sont également des facteurs de risque. L'anamnèse tient compte de la situation ou de l'activité précédente, des signes avant-coureurs et des symptômes après la syncope. Des scores de diagnostics très simples sont disponibles pour faciliter le diagnostic. Les examens après un électrocardiogramme ne sont habituellement pas nécessaires, mais ont pour but : 1) d'évaluer si un substrat structurel est présent; 2) de saisir les données sur les facteurs de risque en prenant pour hypothèse qu'ils sont liés à la syncope; 3) de saisir les données cliniques durant la syncope; 4) d'induire la syncope en conditions contrôlées. Les tests les plus fréquemment utilisés sont les moniteurs ECG implantables, qui établissent un diagnostic chez 30 % à 40 % des patients en 2 à 3 ans, et le test d'inclinaison sur table basculante. La plupart du temps, aucun de ces tests n'est nécessaire. Une bonne anamnèse fournit des renseignements plus utiles et plus précis chez la plupart des patients.
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Authors
Tarek MD, Robert MD, PhD,