Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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7531387 | Ethics, Medicine and Public Health | 2017 | 7 Pages |
Abstract
Ce texte montre que des familles peuvent refuser le don d'organe de leurs défunts, même si ce dernier avait fait part de sa volonté expresse. Les familles, en général, réclament le corps de leur décédé et ce droit de réclamation devrait permettre aux familles de s'opposer à une donation d'organes postmortem. Les arguments pour ou contre ce veto des familles seront exposés dans un premier temps pour montrer leurs insuffisances. Les oppositions à un veto familial sont utilitaristes, font appel à l'autonomie du donneur et mettent en avant que le consentement éclairé doive être respecté après la mort. J'offre une nouvelle approche qui considère l'autonomie relationnelle et l'incarnation. Je conclue que les décisions de dons d'organes doivent être mises en balance entre le donneur potentiel et le veto familial par un système de double-veto.
Keywords
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Critical Care and Intensive Care Medicine
Authors
Y. Johnston,