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8604448 Canadian Journal of Cardiology 2018 9 Pages PDF
Abstract
Plusieurs affections rhumatismales inflammatoires ont une prévalence plus élevée chez les femmes, notamment le lupus érythémateux disséminé (LED), la polyarthrite rhumatoïde (PR) et la sclérodermie généralisée (SG). Ces affections sont toutes associées à des taux plus élevés de morbidité et de mortalité cardiovasculaires (CV), essentiellement attribuables à l'athérosclérose. Il importe de considérer les facteurs de risque classiques dans l'évaluation du risque CV chez les patients atteints d'affections rhumatismales; cependant, ces facteurs ne semblent pas se traduire par un risque similaire chez les femmes atteintes d'affections rhumatismales inflammatoires auto-immunes. En outre, même quand on tient compte de facteurs de risque classiques, les patients atteints de PR ou de LED demeurent plus à risque d'événements cardiovasculaires, ce qui a été mis en relation avec les répercussions de l'inflammation généralisée. Actuellement, les systèmes d'évaluation du risque CV au sein de la population générale sous-estiment les répercussions de la problématique dans ces cas complexes. L'accroissement du risque CV chez les patients atteints d'affections rhumatismales est signalé dans la littérature depuis des années, mais il demeure insuffisamment reconnu par les internistes et les cardiologues. Bien que ces affections soient relativement rares, l'étude plus poussée de l'inflammation et de son traitement dans les cas de maladie CV sera salutaire pour l'ensemble de la population.
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