Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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8604455 | Canadian Journal of Cardiology | 2018 | 29 Pages |
Abstract
Les maladies cardiovasculaires (MCV) sont la première cause de mortalité dans le monde. Elles sont également la première cause de mortalité chez les femmes, soit 8,6 millions de décès par année qui représentent un tiers de tous les décès chez les femmes dans le monde. Le fardeau des MCV et des facteurs de risque associés sont devenus une priorité dans le développement des politiques sur les maladies non transmissibles. Toutefois, les populations vulnérables, c'est-à -dire les femmes qui sont socialement ou économiquement défavorisées (p. ex., à faible revenu), les femmes non blanches (particulièrement les femmes sud-asiatiques et autochtones) et les femmes plus âgées sont souvent ignorées dans ces discussions. Ces autres vulnérabilités, qui existent de façon indépendante ou combinée, exposent ces femmes à un risque plus élevé de MCV. Parmi ces vulnérabilités, on note notamment : le faible statut socioéconomique, le faible sentiment de maîtrise, le stress élevé, l'ascendance sud-asiatique ou l'ascendance autochtone, et l'âge avancé. Par conséquent, nous devons instaurer une approche à volets multiples de la prévention des MCV qui porte notamment sur la surveillance rigoureuse des facteurs de risque de MCV chez les populations exposées à un risque élevé et mettre en place des programmes, des services et des traitements de prévention ponctuels, rigoureux et adaptés au contexte. Des travailleurs de la santé bien formés, autres que des médecins, peuvent assurer une surveillance minutieuse et la prise en charge des MCV et des facteurs de risque de MCV de manière à ce que les groupes de femmes qui seraient autrement ignorées puissent recevoir l'attention voulue.
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Health Sciences
Medicine and Dentistry
Cardiology and Cardiovascular Medicine
Authors
Sujane HBSc, BA, MSc, Sonia S. MD, PhD,