Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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8604570 | Canadian Journal of Cardiology | 2018 | 50 Pages |
Abstract
Les chances de survie avec une bonne qualité de vie après un arrêt cardiaque continuent d'être très minces. Les soins coordonnés de réanimation ne s'arrêtent pas avec la reprise de l'activité circulatoire spontanée (RACS) - en fait, c'est plutôt le contraire. En plus des facteurs déclenchants qu'il faut déterminer et traiter adéquatement, divers autres aspects du syndrome post-arrêt cardiaque commandent également une évaluation et une prise en charge attentives, notamment les lésions neurologiques et la dysfonction myocardique consécutives à l'arrêt cardiaque, le phénomène d'ischémie-reperfusion globale pouvant entraîner une défaillance organique multiple et les diverses séquelles pouvant être associées à une maladie grave. De plus en plus de données montrent que l'adoption d'une approche effractive précoce de reperfusion coronarienne, par intervention coronarienne percutanée, associée à un contrôle ciblé de la température et à un ajustement optimal des paramètres hémodynamiques, ventilatoires et métaboliques peut améliorer la survie et les résultats neurologiques chez les patients ayant survécu à un arrêt cardiaque. L'établissement du neuropronostic est complexe, tout comme le sont les difficultés auxquelles les survivants doivent faire face et la réadaptation à long terme. Ambulanciers, urgentologues et spécialistes de la réanimation méritent tous nos félicitations pour leur capacité sans cesse croissante d'obtenir une RACS⦠mais c'est à ce moment que le véritable travail commence.
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Cardiology and Cardiovascular Medicine
Authors
Varinder K. MD, PhD, Brian E. MD, Derek B. MD, Jian MD, Ahmed F. MD, Terry MD, A. Dave MD, MSc, MIHMEP,