Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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8604634 | Canadian Journal of Cardiology | 2017 | 25 Pages |
Abstract
Les médicaments qui agissent sur l'état mental, généralement appelés « agents psychoactifs », font partie des médicaments les plus largement utilisés en médecine. Les agents psychoactifs peuvent avoir des effets sur le système cardiovasculaire et doivent ainsi être utilisés avec prudence. Dans le présent article, nous passons en revue les conséquences cardiovasculaires indésirables possibles des médicaments psychoactifs et nous suggérons des démarches pratiques visant à les éviter. Nous avons examiné les réactions indésirables appartenant aux catégories suivantes : (1) arythmies (en particulier le syndrome du QT long acquis); (2) pression artérielle; (3) fonction ventriculaire; (4) effets sur les facteurs de risque; (5) tératogénicité; et (6) interactions médicamenteuses. Pour réduire le risque d'allongement de l'intervalle QT, il faut prendre en considération les facteurs de risque propres au patient et le profil de risque des médicaments servant à traiter la maladie psychiatrique. Les médicaments qui allongent l'intervalle QT peuvent être utilisés sans danger si les précautions adéquates sont prises. La crainte d'un allongement de l'intervalle QT ne devrait pas priver les patients du traitement psychiatrique dont ils ont besoin. Par exemple, une étude d'envergure a révélé une augmentation considérable des hospitalisations et de la mortalité de toutes causes, de la mortalité et des hospitalisations pour cause de dépression, et de la mortalité et des hospitalisations pour cause d'arythmie chez des patients dont la dose de citalopram avait été réduite en raison de craintes relatives à l'intervalle QT après la publication de la mise en garde encadrée de la FDA. En général, le clinicien doit prêter attention aux risques d'effets indésirables cardiaques associés à chaque médicament, et il doit bien choisir le médicament et exercer un suivi adéquat en fonction des caractéristiques du patient en vue de détecter rapidement les réactions indésirables et de corriger le tir en conséquence. Le traitement doit commencer à faible dose, puis être intensifié et ajusté avec prudence en fonction de la réponse clinique. Il importe de réduire au minimum les conséquences négatives du traitement sur le profil de risque cardiovasculaire/métabolique, car celles-ci peuvent avoir des effets à long terme très néfastes sur la santé cardiovasculaire. Malgré les craintes que peuvent susciter les effets indésirables cardiovasculaires, il est essentiel que les patients ne soient pas privés d'un traitement médicamenteux psychoactif approprié.
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Health Sciences
Medicine and Dentistry
Cardiology and Cardiovascular Medicine
Authors
Judith MD, PhD, Stanley MD,