Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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100534 | HOMO - Journal of Comparative Human Biology | 2007 | 14 Pages |
Clinical studies indicate that genetic factors play a crucial role in primary osteoarthritis and osteoporosis. In addition, it has been suggested that these two diseases are inversely related. Within a population, one can find two sub-groups: the “bone formers” and the “bone losers”. The changes to the joint surfaces used to assess adult age at death are related to the loss of bone substance and to bone formation (osteophytes). The modification of these indicators with age differs between bone formers and bone losers. Therefore, age-at-death assessment methods should make use of two standards, one for each sub-group. A preliminary study examining the possibility of distinguishing those who lose cortical bone from those who show signs of bony formation was conducted on a series of skeletons from Portugal, dating to the end of 19th century and the beginning of the 20th. Bone loss was evaluated using the cortical index (CI) of the second metacarpal on X-rays. The presence of osteophytes on dry bones was assessed macroscopically.Our study indicates that females’ CI decreases with age, whereas the presence of osteophytes is strongly related to age in both sexes. But we have failed to find the inverse relationship between osteophytes and bone loss. Our study, however, shows that within a population, some individuals are not likely to develop osteophytes.
RésuméDe nombreuses études démontrent que les facteurs génétiques jouent un rôle crucial dans le développement de l’arthrose et de l’ostéoporose et que ces deux maladies sont inversement proportionnelles. En effet, au sein d’une même population, deux groupes se distinguent: les «bone fomers» (ceux qui fabriquent de la substance osseuse) et les «bone losers» (ceux qui ont tendance à la perdre). Or, les modifications des surfaces articulaires utilisées pour estimer l’âge au décès des adultes sont liées à la formation et à la perte de substance osseuse. Par conséquent, ces indicateurs évoluent différemment selon la catégorie à laquelle l’individu appartient. Chaque méthode devrait donc proposer deux standards différents. Pour tester cette hypothèse, une étude préliminaire a été menée sur une série de squelettes portugais (fin du 19ième/début du 20ième siècle). Son objectif est de savoir s’il est possible de distinguer les «bone formers» des «bone losers». La perte osseuse a été évaluée par l’index cortical du second métacarpien sur radiographies. La présence d’ostéophytes a été diagnostiquée sur os sec. La relation inverse entre les ostéophytes et la perte osseuse n’a pas été démontrée. Par conséquent, la tentative de distinguer les «bone losers» et les «bone formers» s’est révélée infructueuse. Toutefois, notre étude indique que certains individus ne développent pas d’ostéophytes.