Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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1105384 | Transfusion Clinique et Biologique | 2011 | 6 Pages |
RésuméDepuis quelques années la mise en place des techniques d’inactivation des produits sanguins labiles s’intègre dans une logique d’amélioration de la sécurité transfusionnelle face au risque résiduel de transmission d’agents pathogènes. À partir d’une expérience de préparation de concentrés plaquettaires inactivés par la technique Intercept® dans le cadre d’une étude d’hémovigilance menée à l’Établissement français du sang Auvergne-Loire, une analyse des conséquences de ce procédé sur l’organisation de la transfusion plaquettaire a été réalisée. Cette étude d’impact a montré que les différentes évolutions technologiques des secteurs prélèvement et préparation contribuent positivement à la généralisation de l’inactivation plaquettaire, et que son passage en routine paraît envisageable sans modification majeure des organisations, indépendamment des autres conséquences, en particulier des coûts.
In the past few years, pathogen reduction technologies for labile blood products have been part of the enhancement of global transfusion safety regarding residual risks of transmitting infectious pathogens. Having carried out a feasibility study for the implementation of pathogen inactivation of platelet concentrates by means of the amotosalen/HCl/UVA (Intercept™) technology, and participated to a reinforced haemovigilance study, we took the opportunity to analyze the organization consequences for platelet concentrates inventory and distribution. This impact study first indicated that those novel needs forced the blood donation service, as well as the labile blood product preparation laboratory, to review and improve practices; secondly, it showed that the routine implementation has little (no major) consequence in the overall organization, independently of the economic consequences (not covered here).