Stem cell therapy for chronic heart failure. Lessons from a 15-year experience

Although cell therapy has entered the clinical arena since 2000, its benefits are still controversial. This is partly due to a shift of the whole paradigm from the mere provision of new cells intended to replenish the pool of dead cardiomyocytes to the exploitation of the cell's paracrine effects to activate host-associated cytoprotective signalling pathways, particularly those involved in angiogenesis, prevention of apoptosis and possibly recruitment of endogenous cells capable to mature into functional cardiomyocytes. This review will discuss how these two basic mechanisms (direct donor cell-derived myocardial regeneration versus paracrine signalling) underlie the rational selection of cells in light of the target clinical indication, with a particular focus on chronic heart failure, and will emphasize the importance of optimizing cell delivery and survival to fully exploit the potential benefits of this novel approach to acute and chronic heart diseases.

RésuméBien que les essais cliniques de thérapie cellulaire aient commencé en 2000, les bénéfices de cette approche restent encore discutés. Cette incertitude est en partie liée au changement du paradigme qui a évolué de la seule provision de cellules « externes » destinées à remplacer physiquement celles qui avaient été détruites à l’exploitation des effets paracrines des cellules greffées sur diverses voies de signalisation cytoprotectrices, particulièrement celles impliquées dans l’angiogenèse, la limitation de l’apoptose et peut-être le recrutement de cellules endogènes capables d’acquérir un phénotype contractile. Cette revue discutera en quoi la prise en compte de ces deux mécanismes (régénération directe à partir des cellules greffées ou effets paracrines) a de profondes implications sur le choix du type cellulaire le plus approprié en fonction de la pathologie à traiter, avec un accent mis tout particulièrement sur l‘insuffisance cardiaque chronique. Elle insistera aussi sur l’importance d’optimiser le transfert et la survie des cellules pour pleinement exploiter les bénéfices thérapeutiques de cette nouvelle approche des pathologies cardiaques.