How habitat disturbance benefits geckos: Conservation implications

I here provide some field observations and literature data showing that egg laying site availability could be the main limiting factor for most arboreal gecko population dynamics. Several natural (typhoons, volcanism, sea level variations) or human-mediated habitat modifications (garden openings in forested areas) provide enough habitat disturbances to significantly increase reproductive outputs in island gecko populations. Such observations, however, also apply to continental populations. Our observations suggest that artificial shelter and egg laying site creation could easily allow populations to increase and also supply easier access to arboreal species for ecological or biodiversity studies. Furthermore, our observations also point out that occurrence in man-made habitats and genetic uniformity of most widespread island lizards should not be considered as evidence of their recent introduction through human agency.

RésuméNous présentons ici quelques observations réalisées sur le terrain et des données provenant de la littérature montrant que la disponibilité des sites de ponte pourrait être le principal facteur limitant la dynamique des populations de geckos arboricoles. Les modifications naturelles des habitats (typhons et cyclones, volcanisme, variations des niveaux marins) ou celles engendrées par l’homme (ouverture de petits jardins dans de vastes zones couvertes de forêt) provoquent assez de perturbations pour augmenter significativement la reproduction des populations insulaires de geckos. De telles observations semblent également s’appliquer aux populations continentales. Nos résultats suggèrent que la création d’abris et de sites de ponte artificiels pourrait facilement permettre d’accroître certaines populations en déclin mais également fournir aux scientifiques un accès plus aisé aux geckos arboricoles et à leurs pontes dans le cadre d’études écologiques ou de biodiversité. De plus, notre étude montre également que l’anthropophilie et l’uniformité génétique de la majorité des lézards insulaires ne doivent pas être considérés comme des preuves de leur introduction récente par l’homme.