Compatible plant-aphid interactions: How aphids manipulate plant responses

To access phloem sap, aphids have developed a furtive strategy, their stylets progressing towards sieve tubes mainly through the apoplasmic compartment. Aphid feeding requires that they overcome a number of plant responses, ranging from sieve tube occlusion and activation of phytohormone-signalling pathways to expression of anti-insect molecules. In addition to bypassing plant defences, aphids have been shown to affect plant primary metabolism, which could be a strategy to improve phloem sap composition in nutrients required for their growth. During compatible interactions, leading to successful feeding and reproduction, aphids cause alterations in their host plant, including morphological changes, modified resource allocation and various local as well as systemic symptoms. Repeated salivary secretions injected from the first probe in the epidermal tissue up to ingestion of sieve-tube sap may play a crucial role in the compatibility between the aphid and the plant.

RésuméPour accéder à la sève phloémienne, les pucerons ont développé une stratégie furtive, leurs pièces buccales différenciées en stylets souples s’insinuant entre les cellules. Malgré les faibles dégâts cellulaires occasionnés, leur alimentation nécessite l’inhibition des réponses des plantes, depuis l’occlusion des tubes criblés et l’activation des voies de signalisation phytohormone-dépendantes jusqu’à l’expression des molécules anti-insectes. Parallèlement, les pucerons peuvent manipuler le métabolisme primaire de leur plante hôte afin que la composition de la sève qu’ils ingèrent couvre mieux leurs besoins nutritionnels. Dans le cas d’une interaction compatible, les pucerons induisent de multiples altérations de leur plante hôte, incluant des modifications morphologiques, une réallocation des ressources ainsi que des réponses locales et systémiques variées. Injectées dès la première piqure dans les tissus épidermiques et durant la phase d’ingestion de sève, les sécrétions salivaires des pucerons semblent jouer un rôle majeur dans l’établissement d’une interaction compatible avec leur plante hôte.