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2784305 Comptes Rendus Biologies 2008 7 Pages PDF
Abstract

The aim of this experimental study was to investigate kin discrimination in the polecat and to analyse the ontogeny of interactions. Juvenile polecats (ten males and nine females) had been raised under four distinct experimental conditions: 1, kin, familiar; 2, kin, unfamiliar; 3, non-kin, familiar; 4, non-kin, unfamiliar. During dyadic encounters between polecats in neutral enclosures, the number of positive (tolerance), negative (aggression), intermediate (intimidation), and neutral interactions (no direct interactions) were recorded at two different ages of the animals (50 and 70 days old). Male–male encounters were characterised by more aggressive behaviour than female–female ones. The proportion of these negative interactions increased with age, while the proportion of positive interactions decreased. Although aggressive behaviours varied among groups, the reaction did never differ with the kinship. Kin selection theory provides successful explanations for a wide range of phenomena, but our results suggest that multiple mechanisms running simultaneously might be involved in social behaviours. Familiarity clearly influenced the social behaviour of polecats and might be involved in a kin facilitation effect favouring interactions. Animals raised together demonstrated more positive and less negative interactions, so that, despite the individualistic way of life of the polecat, familiarisation may result in more tolerance, emphasising that solitary species may provide significant information on social life. Anyway, familiarisation in polecat may be regarded as a cognitive form of recognition. To cite this article: T. Lodé, C. R. Biologies 331 (2008).

RésuméL'objectif de cette recherche expérimentale est d'étudier la discrimination de la parentèle chez le putois et d'analyser l'ontogenèse des interactions. Des putois juvéniles (dix mâles et neuf femelles) ont été élevés dans quatre conditions expérimentales distinctes : 1, parents, familiers ; 2, parents, non-familiers ; 3 : non-apparentés, familiers ; 4, non-apparentés, non-familiers. Pendant les rencontres dyadiques entre les putois dans des enceintes neutres, le nombre d'interactions positives (tolérance), négatives (agression), intermédiaires (intimidation) et neutres (pas d'interactions directes) a été enregistré à deux âges différents (50 et 70 jours). Les rencontres entre mâles étaient caractérisées par un comportement plus agressif que celui des femelles. La proportion de ces interactions négatives augmentait avec l'âge tandis que la proportion d'interactions positives diminuait. Bien que les comportements agressifs varient selon les groupes, la réaction ne différait jamais avec la parenté. La théorie de sélection de parenté fournit des explications fructueuses pour nombre de phénomènes, mais nos résultats suggèrent que de multiples mécanismes se produisant simultanément pourraient être impliqués dans les comportements sociaux. La familiarité influence nettement le comportement social du putois et peut être impliquée dans un effet de facilitation de la parenté, favorisant des interactions. Les animaux élevés ensemble présentent plus d'interactions positives et moins d'interactions négatives, si bien que, et malgré le mode de vie individualiste du putois, la familiarisation pourrait entraîner plus de tolérance, soulignant que les espèces solitaires peuvent fournir des informations pertinentes sur la vie sociale. Dans tous les cas, la familiarisation chez le putois peut être considérée comme une forme cognitive de reconnaissance. Pour citer cet article : T. Lodé, C. R. Biologies 331 (2008).

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