Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2784485 | Comptes Rendus Biologies | 2007 | 9 Pages |
The fish genus Siganus (Siganidae) is widely distributed in the coastal habitats of all the tropical Indo-Pacific, with 28 nominal species recognized so far, based on general morphology and coloration patterns. A mitochondrial phylogeny of 16 Siganidae species, based on the partial nucleotide sequences of the cytochome b gene, was produced. Individual haplotypes of given nominal species generally clustered at the extremity of long branches, thus validating the current taxonomy. However, S. lineatus haplotypes formed a paraphyletic group including S. guttatus, while S. fuscescens haplotypes were apparently splitted in two groups, calling for further investigation. S. woodlandi and S. argenteus formed a monophyletic group, as expected from their close morphological relatedness, although they were separated by a substantial, 14.5–16.3% nucleotide distance. Among eight species sampled from different locations across the Indo-West Pacific, S. argenteus and S. spinus showed the lowest degree of geographic differentiation, a result that correlated well with their extended pelagic larval stage. Fixation index estimates were high in all six other species tested (S. doliatus, S. fuscescens, S. lineatus, S. puellus, S. punctatus, S. vulpinus). The cytochrome b gene fragment chosen here proved useful as a barcode in Siganidae. To cite this article: S. Lemer et al., C. R. Biologies 330 (2007).
RésuméLes poissons du genre Siganus (Siganidae), caractéristiques des habitats côtiers de l'Indo-Pacifique tropical, comprennent 28 espèces nominales, définies sur la base de leur morphologie générale et de leurs patrons de coloration. Une phylogénie mitochondriale portant sur 16 espèces du genre a été produite à partir des séquences nucléotidiques d'un fragment du gène du cytochrome b. Les haplotypes d'une espèce donnée se regroupent généralement à l'extrémité de longues branches, validant de ce fait la taxinomie actuelle. Cependant, les haplotypes de S. lineatus forment un groupe paraphylétique avec S. guttatus et deux haplogroupes distincts sont observés chez S. fuscescens, résultats qu'il conviendrait d'approfondir. S. woodlandi et S. argenteus forment un groupe monophylétique, comme cela avait été inféré du fait de leur ressemblance morphologique, quoique ces deux espèces soient séparées par une distance nucléotidique relativement élevée (14,5–16,3%). Des huit espèces échantillonnées en différentes localités de la région Indo-Ouest Pacifique, S. argenteus et S. spinus montrent le plus faible degré de différenciation géographique. Ce résultat s'avère concorder avec la longue durée de leur phase larvaire pélagique. Les valeurs estimées de l'indice de fixation sont élevées chez les six autres espèces testées (S. doliatus, S. fuscescens, S. lineatus, S. puellus, S. punctatus, S. vulpinus). Le fragment du gène du cytochrome b utilisé pour la présente étude s'avère être un bon marqueur pour l'identification à l'espèce (ou code-barre) chez les Siganidae. Pour citer cet article : S. Lemer et al., C. R. Biologies 330 (2007).