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2784678 Comptes Rendus Biologies 2007 7 Pages PDF
Abstract

Innovative and fruitful studies of social bonds have been developed in recent years, although the methods used to establish the existence of a social bond between two individuals have not evolved significantly. Two types of paradigms have been currently used: the separation-reunion paradigm, which evaluates the distress caused by the disruption of the social bond, and choice paradigms, which test the specificity of the bond to a given individual. We have developed a new paradigm based on the idea that the cost an individual was ready to pay in order to gain access to a conspecific depended on the strength of the social bond between the two individuals. To test our paradigm we used mound-building mice, Mus spicilegus that present, in both males and females, a level of tolerance that differs greatly according to the degree of familiarity between the individuals. Our new method for testing social bond revealed unsuspected differences between males and females. Our results suggested that, at least in Mus spicilegus, strong social bonds were not necessary to the development of a high level of tolerance between individuals. To cite this article: J. Bardet et al., C. R. Biologies 330 (2007).

RésuméL'étude du lien social a connu des développements importants au cours de ces dernières années, bien que les méthodes utilisées pour établir l'existence d'un lien social entre deux individus n'aient que peu évoluées. Traditionnellement, deux types de paradigmes sont utilisés : le paradigme de séparation–réunion, qui évalue le stress causé par la rupture du lien social, et les paradigmes de choix, qui testent la spécificité du lien envers un individu donné. Nous avons développé un nouveau paradigme basé sur l'idée que le coût qu'un individu était prêt à payer pour accéder à un congénère dépendait de la force du lien social entre les deux individus. Pour tester notre paradigme, nous avons utilisé la souris glaneuse, Mus spicilegus, qui présente, à la fois chez les mâles et chez les femelles, un niveau de tolérance qui diffère considérablement selon le degré de familiarité entre les individus. Notre nouvelle méthode pour tester le lien social a révélé des différences insoupçonnées entre les mâles et les femelles. Nos résultats suggèrent que, du moins chez Mus spicilegus, il n'est pas nécessaire que les individus entretiennent de forts liens sociaux pour que se développe un haut niveau de tolérance entre eux. Pour citer cet article : J. Bardet et al., C. R. Biologies 330 (2007).

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