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3082014 Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology 2015 11 Pages PDF
Abstract

SummaryThe diagnosis of small fiber neuropathy (SFN) is a challenge for clinical neurophysiology. Conventional nerve conduction studies are inappropriate for this purpose and therefore various neurophysiological tests have been proposed. In this study, we compared the diagnostic value of five of these tests in 87 patients with clinically definite (n = 33) or possible (n = 54) SFN related to amyloid neuropathy secondary to transthyretin gene mutation or monoclonal gammopathy (n = 30), primary Sjögren's syndrome (n = 20), Fabry's disease (n = 2), or unknown cause (n = 35). Neurophysiological tests included quantitative sensory testing with determination of warm and cold detection thresholds (WDT, CDT), recording of laser-evoked potentials (LEP) and sympathetic skin responses (SSRs), and measurement of electrochemical skin conductance (ESC) using Sudoscan® device. All tests were performed at the four extremities (hands and feet). All patients with clinically definite SFN and 70% of the patients with possible SFN had at least one abnormal test. The LEP was the most sensitive test (altered in 79% of the patients with at least one abnormal test), followed by ESC (61%), WDT (55%), SSR (41%), and CDT (32%). The combination of LEP, assessing A-delta sensory fibers, WDT, assessing sensory C fibers, and ESC, assessing autonomic C fibers, appears a relevant approach for the diagnosis of SFN. Compared to SSR and CDT, these three tests, LEP, WDT, and ESC, had a significantly better diagnostic sensitivity and their combination further improved diagnostic accuracy.

RésuméLe diagnostic des neuropathies des petites fibres (NPF) est un défi pour la neurophysiologie clinique. Les techniques classiques d’étude des conductions nerveuses sont inappropriées et divers tests neurophysiologiques ont été proposés à cet effet. Dans cette étude, nous avons comparé la valeur diagnostique de cinq de ces tests chez 87 patients avec une NPF cliniquement définie (n = 33) ou possible (n = 54), liée à une neuropathie amyloïde secondaire à une mutation du gène de la transthyrétine ou à une gammapathie monoclonale (n = 30), à un syndrome de Sjögren primaire (n = 20), la maladie de Fabry (n = 2), ou une cause indéterminée (n = 35). Les tests neurophysiologiques, effectués aux quatre extrémités (mains et pieds), comprenaient une étude quantifiée de la sensibilité thermique, avec détermination des seuils de détection au chaud et au froid (SDC, SDF), l’enregistrement des potentiels évoqués par stimulation laser (PEL) et des réponses cutanées sympathiques (RCS), et la mesure de la conductance électrochimique cutanée (CEC) utilisant un appareil Sudoscan®. Tous les patients avec NPF cliniquement définie et 70 % des patients atteints d’une possible NPF avaient au moins un test anormal. Les PEL étaient le test le plus sensible (modifiés chez 79 % des patients avec au moins un test anormal), suivis par la CEC (61 %), le SDC (55 %), la RCS (41 %), et enfin le SDF (29 %). La combinaison des PEL, évaluant les fibres A-delta sensitives, du SDC, évaluant les fibres C sensitives, et de la CEC, évaluant les fibres C autonomes, semble représenter une approche pertinente pour le diagnostic des NPF. Comparés à la RCS et au SDF, ces trois tests, PEL, CEC et SDC, avaient une sensibilité diagnostique significativement meilleure dans cette étude et leur combinaison améliorait davantage la précision du diagnostic de NPF.

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Authors
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