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3082021 Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology 2015 19 Pages PDF
Abstract

SummaryElectroencephalogram (EEG) recording in the laboratory lasts at least 20 minutes and uses 19 active electrodes. It includes rest periods, stimulation procedures, a 3-mn hyperventilation period and intermittent photic stimulation (IPS). Recorded at the bedside, the EEG uses at least eight electrodes; the stimulation procedures, duration of the EEG and need to repeat the examination depend on the indication. Simultaneous video recording is recommended. The EEG report describes the basic rhythm, its reactivity and pathological activities, whether epileptic or not, and their organization. The synthetic conclusion interprets the results while taking into account the clinical context and contributes, if possible, diagnostic and/or therapeutic help in patient management. EEG performed as soon as possible after a seizure is essential for the diagnosis and initial management of epilepsy. It is helpful to characterize the epileptic syndrome in order to initiate optimal treatment. EEG is also useful in managing the withdrawal of antiepileptic drugs. EEG is also extremely useful in case of impaired consciousness, confusional state or even acute or subacute cognitive disorders. It is the only available tool able to validate the diagnosis of non-convulsive status epilepticus presenting with confusional state. EEG helps in the diagnosis of toxic or metabolic encephalopathy and can assess its severity, especially in hepatic encephalopathy. Except in rare exceptions, EEG is not routinely indicated for the evaluation of typical vasovagal syncope, headaches, dizziness, typical transient global amnesia and transient ischemic attack. EEG is irreplaceable in the diagnosis and management of certain severe and frequent pathologies involving the cerebral cortex.

RésuméL’enregistrement de l’électroencéphalogramme (EEG) au laboratoire dure au moins 20 minutes et utilise 19 électrodes actives. Il comporte des périodes de repos, des stimulations, une hyperpnée de 3 minutes et une stimulation lumineuse intermittente. Réalisé au lit, il utilise au moins 8 électrodes ; les stimulations, la durée et la répétition éventuelle de l’examen dépendent de l’indication. L’enregistrement vidéo simultané est recommandé. Le compte rendu décrit le rythme de base, sa réactivité et les activités pathologiques épileptiques ou non et leur organisation. La conclusion, synthétique, interprète les résultats en tenant compte du contexte et apporte si possible une aide au diagnostic et/ou à la thérapeutique. L’EEG, réalisé le plus tôt possible après la crise, est indispensable au diagnostic et à la prise en charge initiale de l’épilepsie. Il permet de préciser le cadre syndromique gage d’un traitement optimal. Il est utile pour guider un sevrage en médicament antiépileptique. L’EEG est aussi très utile en cas de trouble de vigilance, de syndrome confusionnel voire de troubles cognitifs s’ils évoluent sur un mode aigu ou subaigu. Lui seul permet d’affirmer un état de mal épileptique non convulsif à expression confusionnelle. Il aide au diagnostic d’encéphalopathie toxique ou métabolique et permet d’en évaluer la sévérité notamment en cas d’encéphalopathie hépatique. Sauf exception, l’EEG n’est pas indiqué en cas de syncope typique, de céphalées, de vertiges, d’ictus amnésique typique et d’accident ischémique transitoire. L’EEG est irremplaçable pour le diagnostic et la prise en charge de certaines pathologies sévères et fréquentes impliquant le cortex cérébral.

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