EEG guidelines in the diagnosis of brain death

SummaryIn France, for the determination and diagnostic validation of brain death the law requires either two EEG recordings separated by a 4-hour observation period, both showing electrocerebral inactivity; or cerebral angiography examination. Since EEG is available in most hospitals and clinics, it is often used in this indication, at the patient's bedside, especially in the context of organ donation. However, very precise methodology must be followed. The last French guidelines date back to 1989, before the development of digital EEG recording. We present the new guidelines from the Société de Neurophysiologie Clinique de Langue Française. Electrocerebral inactivity may be confirmed when a 30-minute good quality EEG recording shows complete electrocerebral silence, defined as no cerebral activity greater than 2 uV, having first ruled out the possible influence of sedative drugs, metabolic disorders or hypothermia. In the presence of sedative drugs, CT brain angiography will be the gold standard test for this diagnosis. In the newborn, the utmost caution is indicated since electrocerebral inactivity can be observed in the absence of cerebral death. In the infant, the criterion for the observation period to be respected between both EEG recordings needs to be more clearly refined.

RésuméEn France, la loi exige que le diagnostic clinique de mort cérébrale soit confirmé par deux EEG inactifs réalisés à 4 heures d’intervalle ou une angiographie cérébrale. La disponibilité de l’EEG dans la plupart des centres hospitaliers et sa facilité de réalisation au lit du patient en font toujours un examen très utilisé dans cette indication, notamment dans le cadre des prélèvements d’organes. Sa réalisation exige toutefois une méthodologie précise. Les dernières recommandations françaises dataient de 1989, avant l’avènement de l’EEG numérisé. Nous présentons ici les nouvelles recommandations de la Société de neurophysiologie clinique de langue française. L’EEG sera considéré « inactif » lorsqu’un tracé de 30 minutes, de bonne qualité, montre un silence électrique, défini comme l’absence d’activité cérébrale d’une amplitude supérieure à 2 μV, à la condition d’exclure l’influence possible de la sédation, de troubles métaboliques et d’une hypothermie. En cas d’imprégnation par des substances sédatives, l’angioscanner sera préféré. En contexte néo-natal, une grande prudence est nécessaire, un tracé inactif pouvant être observé en l’absence de mort encéphalique. Chez le nourrisson, les critères d’intervalle entre les deux EEG devront encore être mieux définis.