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3082152 Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology 2016 13 Pages PDF
Abstract

SummaryPurposeSEEG in children has a low morbidity and leads to a good surgical outcome, in particular in younger patients. We analysed, in detail, the SEEG data of patients that were subsequently cured by surgery.MethodsWe selected the 48 children explored between 2009 and 2013 in our centre and surgically cured after SEEG-based resections with at least one-year follow-up. We retrospectively studied demographic and surgical data and paid particular attention to the data acquired during the invasive recording. Moreover, we compared the children younger than 5 years of age (group 1: 17 children) to those older than 5 years of age at the time of exploration (group 2: 31 patients).ResultsSEEG was well tolerated. Only one patient had slight intracerebral bleeding seen on the post-operative CT-scan without any clinical consequence and which did not prevent the recording. SEEG explored at least four lobes in 59% of patients, either because of a suspected very widespread epileptogenic zone or because of the lack of a precise hypothesis. Auras were recorded only in group 2 (32% of patients, P = 0.0009). Despite these difficulties, SEEG led to tailored resections including multilobar resections in 14% and infralobar resections in 69% of patients. The electrical pattern of seizures had no particularities as compared with adults. Interictal spikes and slow waves outside the resection zone were significantly less frequent in group 1 (P = 0.02). In symptomatic epilepsies, the lesion matched the irritative zone in only 11% of patients and the ictal onset zone in 32% respectively.ConclusionOur study confirms the low morbidity of SEEG in children. SEEG can disclose a limited epileptogenic zone. Our data suggest that the epileptic network is less complex in younger patients, which has to be confirmed by a quantitative analysis of SEEG signals.

RésuméIntroductionLa SEEG chez les enfants a une morbidité basse et conduit à de bons résultats chirurgicaux, en particulier chez les plus jeunes. Nous avons analysé en détail les données des patients guéris par la chirurgie.MéthodesNous avons sélectionné les 48 enfants explorés entre 2009 et 2013 dans notre centre et guéris par une résection corticale fondée sur la SEEG avec au moins un an de suivi. Nous avons étudié rétrospectivement non seulement les paramètres démographiques, mais surtout les données invasives. De plus, nous avons comparé les enfants de moins de 5 ans (groupe 1 : 17 patients) à ceux âgés de plus de 5 ans lors de la chirurgie (groupe 2 : 31 patients).RésultatsLa SEEG fut bien tolérée. Un seul patient eut une petite hémorragie parenchymateuse vue sur le scanner post-opératoire, qui n’empêcha pas l’enregistrement. La SEEG explora au moins 4 lobes chez 59 % des patients, parce que la zone épileptogène suspectée était étendue, ou bien en l’absence d’hypothèse précise. Seuls les patients du groupe 2 rapportèrent une aura (32 % des patients, p = 0,0009). Malgré ces inconvénients, la SEEG conduisit à une résection à façon, multilobaire chez 14 % et infralobaire chez 69 %. La décharge critique n’avait pas de particularités par rapport à l’adulte. Les pointes-ondes intercritiques en dehors de la zone de résection étaient significativement moins fréquentes dans le groupe 1 (p = 0,02). Dans les épilepsies symptomatiques, la lésion s’est avérée coïncider avec la zone irritative chez seulement 11 % des patients, et avec la zone de départ des crises seulement chez 32 %.ConclusionNotre étude confirme la faible morbidité de la SEEG chez les enfants. La SEEG peut mettre en évidence une zone épileptogène limitée. Nos données suggèrent que le réseau épileptique est moins complexe chez les patients jeunes, ce qui devrait être confirmé par une analyse quantitative des signaux SEEG.

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