Article ID Journal Published Year Pages File Type
3082251 Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology 2014 19 Pages PDF
Abstract

SummaryBehavioral literature investigating emotional processes in depressive populations (i.e., unipolar and bipolar depression) states that, compared to healthy controls, depressive subjects exhibit disrupted emotional processing, indexed by lower performance and/or delayed response latencies. The development of brain imaging techniques, such as functional magnetic resonance imaging (fMRI), provided the possibility to visualize the brain regions engaged in emotional processes and how they fail to interact in psychiatric diseases. However, fMRI suffers from poor temporal resolution and cognitive function involves various steps and cognitive stages (serially or in parallel) to give rise to a normal performance. Thus, the origin of a behavioral deficit may result from the alteration of a cognitive stage differently situated along the information-processing stream, outlining the importance of access to this dynamic “temporal” information. In this paper, we will illustrate, through depression, the role that should be attributed to cognitive event-related potentials (ERPs). Indeed, owing to their optimal temporal resolution, ERPs can monitor the neural processes engaged in disrupted cognitive function and provide crucial information for its treatment, training of the impaired cognitive functions and guidelines for clinicians in the choice and monitoring of appropriate medication for the patient.

RésuméLa littérature comportementale, investiguant les processus émotionnels dans les populations dépressives (i.e., dépression uni- et bipolaire), nous apprend que, comparés à des contrôles sains, les sujets dépressifs présentent des troubles du traitement émotionnel, traduits par une moins bonne performance et/ou des latences de réponse retardées. Le développement des techniques d’imagerie cérébrale, comme l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), nous offre la possibilité de visualiser les régions cérébrales engagées dans les processus émotionnels, et comment celles-ci cessent d’interagir dans les maladies psychiatriques. Néanmoins, cette technique souffre d’un manque de résolution temporelle ; or, il est bien connu qu’une fonction cognitive implique de nombreuses étapes et niveaux cognitifs, qui nécessitent d’être réalisés (sériellement ou parallèlement) pour donner lieu à une performance normale. Donc, l’origine d’un déficit comportemental peut résulter d’une altération d’un niveau cognitive situé différemment sur le continuum de traitement de l’information, soulignant l’importance d’avoir accès à cette information « temporelle » dynamique. Nous allons tenter d’illustrer, à travers le concept de dépression, le rôle qui pourrait (devrait ?) être attribué aux potentiels évoqués cognitifs (PEC). En effet, grâce à leur résolution temporelle optimale, ils peuvent déterminer les processus neuraux engagés dans une fonction cognitive donnée, et nous fournir des informations cruciales pour orienter le traitement, entraîner les fonctions cognitives déficientes, où guider les cliniciens dans le choix/contrôle d’une médication adéquate pour le patient.

Related Topics
Life Sciences Neuroscience Neurology
Authors
, , , , ,