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3082265 Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology 2012 6 Pages PDF
Abstract

SummaryRepresentation of time may affect pain perception. We investigated a group of volunteers looking at different clocks while they were being exposed to the same intensity of pain in two experiments. In one case, they saw the actual time, while in the other, they gazed at a clock that made it seem like the stimulation was shortened, even though it wasn’t. These results show that simply believing that time is on your side can make anything more bearable. The results were not influenced by the color of the clock (red or green), or the presence of indexes such as (sad or smiling) smileys. The effects were maximal for high intensities of stimulation (pain threshold +1 °C) if the stimulation lasted for at least 25 s but were absent if the stimulation was short (15 min). These results suggest that pain modulation by time context is mainly available for long and intense painful stimulations. The right upper and posterior parietal cortex may support this effect. These findings are discussed with regard to previous literature of pain modulations but also with regard to the concept of the “pain matrix”, its inputs and the temporal dynamics of its constitutive responses.

RésuméLa représentation que l’on a du temps qui passe peut modifier la perception douloureuse. Nous avons étudié un groupe de 24 volontaires auxquels était présenté différentes horloges censées représenter le temps qui passe, alors qu’ils subissaient simultanément une stimulation thermique douloureuse d’intensité fixe. Dans une première situation, ils visualisaient le temps réel, alors que dans une autre situation, ils regardaient une horloge donnant l’impression que le temps était réduit, même si ce n’était pas le cas. Les résultats montrent que la simple croyance d’une réduction de la durée d’exposition à la douleur suffit à rendre les choses plus supportables. Ces résultats ne sont pas influencés par des indices associés comme la couleur de l’horloge ou la présence de smileys tristes ou souriants. Cette modulation de la douleur par la représentation du temps est maximum pour les fortes intensités de stimulation (seuil douloureux +1 °C) si la stimulation dure 25 secondes mais elle est absente si la stimulation est courte (15 minutes). Ces résultats suggèrent que le modulation par le temps n’est efficace que pour les stimulations prolongées et intenses. Cet effet pourrait dépendre de l’activité du cortex pariétal postérieur droit dans sa partie supérieure. Ces résultats sont discutés à la lumière des données de la littérature mais aussi du concept de « matrice de la douleur », ses entrées, et la dynamique temporelle des réponses qui la constitue.

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