Processing of facial expressions of emotions in healthy volunteers: An exploration with event-related potentials and personality traits

SummaryAims of the studyPrevious studies have shown that event-related potentials (ERPs) are modulated by anxiety or psychopathic personality traits. Therefore, we hypothesized that the automatic processing of facial expressions of emotions (FEE) is also correlated with related disordered personality traits.MethodsThirty-seven healthy volunteers underwent both an “oddball” ERP recording to facial expressions of Anger, Happiness, Sadness, and Neutral, and a test of the Dimensional Assessment of Personality Pathology (DAPP).ResultsMean reaction time was longer in response to anger than to other facial expressions. Facial expressions of Anger, Happiness and Sadness did not affect N1 (N170). By contrast, Happiness elicited a delayed P2, Anger elicited both a smaller N2 and a delayed P3b, and both Happiness and Anger elicited a P3b of higher amplitude. In addition, P3a latencies to Happiness were negatively correlated with DAPP Identity problems, and P3b latencies to Happiness were negatively correlated with DAPP Stimulus seeking, Callousness, Passive aggressivity, and Narcissism.ConclusionOur study demonstrates that Anger implicitly captures attentional resources, and Happiness triggers more facilitated processing in individuals with dissocial traits.

RésuméButs de l’étudeDes études antérieures ont montré que les potentiels liés à l’événement (ERPs) étaient modulés par l’anxiété ou les traits de personnalité psychopathique. Nous émettons dès lors l’hypothèse que le traitement automatique des expressions faciales des émotions (EFE) serait également corrélé avec des traits de personnalité correspondants anormaux.MéthodesTrente-sept volontaires sains furent soumis à un enregistrement des ERPs selon un paradigme « oddball » incluant des expressions faciales de Colère, Bonheur, Tristesse et neutres ainsi qu’au test Dimensional Assessment of Personality Pathology (DAPP).RésultatsLe temps de réaction moyen était plus élevé en réponse à la Colère par rapport aux autres expressions faciales. Les expressions faciales de Colère, Bonheur et Tristesse n’avaient aucune influence sur la N1 (N170). En revanche, le Bonheur était associé à une P2 plus tardive, la Colère à une N2 moins ample et une P3b plus tardive, le Bonheur et la Colère à une P3b plus ample. De plus, en réponse à l’expression faciale de Bonheur, le temps de latence de la P3a était négativement corrélée à la dimension « Problème d’identité » du DAPP et le temps de latence de la P3b était négativement corrélé aux dimensions de Recherche du stimulus, Dureté, Agressivité passive et Narcissisme.ConclusionsNotre étude démontre que l’expression faciale de Colère capture implicitement les ressources attentionnelles et que l’expression faciale de Bonheur donne lieu à une facilitation du traitement cérébral chez les individus présentant des traits asociaux.