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3082944 Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology 2011 11 Pages PDF
Abstract

SummaryObjectiveTo compare the sympathetic skin responses (SSRs) in patients with multiple sclerosis (MS), clinically isolated syndrome (CIS), and healthy controls.MethodsSSR was recorded on both hands and feet in 30 patients and 20 healthy controls. SSR results (latency measurements) were compared in patients with normal or abnormal brainstem auditory evoked potentials (BAEPs), visual evoked potentials (VEPs) and somatosensory evoked potentials (SEPs).ResultsTwenty-three (76.6%) and sixteen patients (53.3%) with MS had abnormal SSR recordings based on 2-standard deviation (SD) or 3-SD (from the mean of the control group) abnormality criteria, respectively. Sixty-six percent and 40 percent of patients had abnormal (>2 SD) SSR in at least one hand and one foot, respectively. Patients with absent SSR had more severe disease and higher Expanded Disability Status Scale (EDSS) scores. Fourteen patients had an EDSS of zero, of whom nine had abnormal SSR and others had at least one abnormal EP study. Patients with abnormal SSR had significantly more abnormal BAEPs and SEPs than patients with normal SSR. SSR latencies were significantly correlated with EDSS and disease duration (P < 0.01). All patients had at least one abnormal electrophysiological study. ROC-curve analysis showed that a cut-off score of 7008 ms as the sum of all-4-limb SSR latencies had a 80% sensitivity and 95% specificity for differentiating MS patients from healthy controls.ConclusionsThis study suggests that SSR is a useful tool for assessment of autonomic function and can be complementary to EDSS and other electrophysiological studies in patients with MS and CIS.

RésuméBut de l’étudeComparaison des réponses cutanées sympathiques (RCS) chez des patients présentant une sclérose en plaques (SEP), un symptôme isolé (SI) compatible avec une sclérose en plaques et chez des sujets témoins.MéthodesLes RCS ont été enregistrées au niveau des deux mains et des deux pieds chez 30 patients et 20 sujets témoins. Les résultats (mesures des temps de latence) ont été ventilés en fonction du caractère normal ou anormal des PE auditifs du tronc cérébral (PEATC) des PE visuels (PEV) et somesthésiques (PES) ainsi que de l’IRM.RésultatsLa RCS était anormale chez 33 (76,6 %) et 16 (53,3 %) patients atteints de sclérose en plaques selon que nous considérions comme anormaux les temps de latence dépassant la moyenne des valeurs contrôle de 2 ou 3 déviations standard (SD), respectivement. Des RCS anormales (> 2-SD) ont été retrouvées au niveau d’au moins une main et un pied chez 66 % et 40 % des patients, respectivement. L’absence de RCS était associée à une pathologie plus sévère et à un score EDSS plus élevé. Quatorze patients avaient un EDSS = 0, parmi lesquels neuf avaient une RCS anormale et tous avaient au moins un PE anormal. Les patients avec des RCS anormales avaient davantage d’anomalies des PEATC et PES que ceux avec des RCS normales. Les temps de latence des RCS étaient corrélés significativement (p < 0,01) au score EDSS et à la durée de la maladie. Au moins un test neurophysiologique s’est avéré anormal chez tous les patients. Les analyses par courbe ROC ont démontré qu’une somme des temps de latence des SSR obtenus au niveau des quatre membres supérieure à 7008 ms permettait de distinguer les patients des sujets contrôle avec une sensibilité de 80 % et une spécificité de 95 %.ConclusionsCette étude suggère que la mesure de la RCS est utile pour l’évaluation du système nerveux autonome et complémentaire par rapport au score EDSS et à l’enregistrement des PE pour l’évaluation des patients présentant une SEP ou un symptôme unique éventuellement suggestif d’une SEP.

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