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3083132 Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology 2009 6 Pages PDF
Abstract

SummaryIntroductionPost-traumatic locked-in syndrome may be particularly difficult to recognize, especially when it follows a state of coma and presents the clinical feature of a “total” locked-in syndrome.Patient and methodsA 56-year-old male with a closed head injury was admitted in intensive care unit (ICU) with GCS = 4 (V1, M2, E1). Computed tomography (CT) scan disclosed a limited subarachnoid haemorrhage in the sylvian region without any brain oedema or ventricular shift. The GCS did not change until day 6. At the same time EEG showed a reactivity to acoustic stimuli consisting in the paradoxical appearance of a posterior rhythm in alpha range (10–12 c/s), blocked by passive eye opening. Early cortical components (N20–P25) of somatosensory evoked potentials were normal on both hemispheres; middle components were also clearly evident. Magnetic resonance imaging of the brain showed both diffuse and midbrain axonal injuries, particularly in a strategic lesion involving both cerebral peduncles. Event related potentials showed N2 and P3 components to stimulation by rare tones.ConclusionsA comprehensive multimodal neurophysiological approach, using the more informative tests and the proper time of recording, should be included in protocols for patients with severe head trauma, in order to establish the actual patient's clinical state and to avoid that a locked-in syndrome state be mistaken for prolonged coma, vegetative state, minimally conscious state or akinetic mutism. Neurophysiological evaluation before discharge from ICU can be a baseline evaluation useful for the follow-up of low-responsive patients in the neuro-rehabilitation unit.

RésuméIntroductionLa reconnaissance d’un syndrome de dé-efférentiation (locked-in) dans le décours d’un traumatisme crânien peut s’avérer difficile, d’autant plus qu’il succède directement à une période comateuse et qu’il se présente sous une forme complète.Patient et méthodesUn homme de 56 ans était admis dans une unité de soins intensifs avec un score de Glasgow de 4 (V1, M2, E1) des suites d’un traumatisme crânien fermé. L’examen tomodensitométrique cérébral objectivait une hémorragie sous-arachnoïdienne limitée dans la région sylvienne droite, sans œdème cérébral ni déviation du système ventriculaire. Le score de Glasgow était inchangé au sixième jour. L’électroencéphalogramme (EEG) montrait une réactivité du tracé aux stimulations auditives, de même que l’apparition paradoxale d’un rythme dans la bande alpha (10–12 c/s) dans les régions postérieures, supprimé par l’ouverture des yeux. Les composantes corticales précoces (N20–P25) des potentiels évoqués somesthésiques étaient normales sur les deux hémisphères ; les composantes moyennes étaient également clairement identifiées. La résonance magnétique cérébrale montrait une atteinte axonale diffuse dans le mésencéphale, et particulièrement une lésion stratégique touchant les deux pédoncules cérébraux. Les potentiels évoqués « cognitifs » montraient la présence des composantes N2 et P3 en réponse aux stimulations rares.ConclusionUne évaluation neurophysiologique multimodale exhaustive, utilisant les tests les plus informatifs et la période d’enregistrement appropriée, devrait faire partie de l’évaluation des traumatisés crâniens, afin d’apprécier correctement la situation clinique du patient et de ne pas confondre un syndrome de dé-efférentiation (locked-in) avec un coma prolongé, un état végétatif, un état de conscience minimal ou un mutisme akinétique. Une évaluation neurophysiologique avant le départ des soins intensifs peut constituer un bilan de départ pour l’évaluation ultérieure des patients peu réactifs dans un centre de réadaptation fonctionnelle.

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