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3083144 Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology 2008 9 Pages PDF
Abstract

SummaryAimsControversy remains about the existence and the nature of a specific bias in emotional facial expression processing in mixed anxious-depressed state (MAD).Material and methodsEvent-related potentials were recorded in the following three types of groups defined by the Spielberger state and trait anxiety inventory (STAI) and the Beck depression inventory (BDI): a group of anxious participants (n = 12), a group of participants with depressive and anxious tendencies (n = 12), and a control group (n = 12). Participants were confronted with a visual oddball task in which they had to detect, as quickly as possible, deviant faces amongst a train of standard neutral faces. Deviant stimuli changed either on identity, or on emotion (happy or sad expression).ResultsAnxiety facilitated emotional processing and the two anxious groups produced quicker responses than control participants; these effects were correlated with an earlier decisional wave (P3b) for anxious participants. Mixed anxious-depressed participants showed enhanced visual processing of deviant stimuli and produced higher amplitude in attentional complex (N2b/P3a), both for identity and emotional trials. P3a was also particularly increased for emotional faces in this group.ConclusionAnxious state mainly influenced later decision processes (shorter latency of P3b), whereas mixed anxious-depressed state acted on earlier steps of emotional processing (enhanced N2b/P3a complex). Mixed anxious-depressed individuals seemed more reactive to any visual change, particularly emotional change, without displaying any valence bias.

RésuméBut de l’étudeDes controverses subsistent quant à l’existence et à la nature de biais de traitement relatifs aux expressions faciales émotionnelles dans les états mixtes anxieux-dépressifs (MAD).Materiel et méthodeNous avons comparé les réponses cérébrales de trois groupes de volontaires constitués selon leur niveau d’anxiété (mesuré avec l’échelle STAI) et de dépression (BDI) : un groupe de volontaires sains (n = 12), un groupe de participants à tendance anxieuse (n = 12) et un groupe à tendance anxieuse et dépressive. Les participants se voyaient proposer une tâche visuelle de type oddball lors de laquelle ils devaient détecter, aussi rapidement que possible, des visages déviants parmi une série de visages standard. Les stimuli déviants différaient des stimuli fréquents d’expression neutre soit sur le plan de l’identité du visage, soit sur celui de l’émotion affichée (joie ou tristesse).Résultatsl’anxiété facilite le traitement émotionnel et les deux groupes de sujets anxieux répondaient plus rapidement aux stimuli rares que le groupe témoin. Cet effet était corrélé à une P300 plus précoce. Les participants anxieux-dépressifs manifestaient un traitement visuel accru des stimuli déviants et produisaient un complexe attentionnel (N2b/P3a) d’amplitude plus élevée, tant pour les stimuli déviants sur l’identité que sur l’émotion. L’onde P3a apparaissait aussi particulièrement ample dans ce groupe.ConclusionUn état anxieux influence principalement les processus décisionnels tardifs alors qu’un état mixte anxieux-dépressif agit sur des étapes plus précoces du traitement émotionnel. Les individus manifestant à la fois des symptômes anxieux et dépressifs semblent plus réactifs aux changements visuels et tout particulièrement aux changements émotionnels, sans pour autant manifester de biais de valence spécifique.

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