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3083191 Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology 2008 8 Pages PDF
Abstract

SummaryVision has been shown for almost a century to be heavily involved in postural control. However, the mechanism by which it operates is still an open debate. The purpose of this manuscript is to review the evidence supporting the view that there are two modes of visual detection of body sway: ocular and extraocular. The former is based on the characteristics of the visual flow (retinal slip), the second one is based on either the copy of the motor command (efference copy) or the extraocular muscle afferents (re-afferences) consecutive to eye movements. Results from the literature indicate that these two modes of visual detection of body sway are effective and can operate congruently. For sufficiently large body sway with respect to eye–target distance, the ocular and the extraocular perception systems could provide two sources of visual information about body displacements. However, the afferent system might remain the only one used for small lateral body sway.

RésuméLe rôle de la vision dans la régulation posturale a été mis en évidence depuis plus d’un siècle. Toutefois, les mécanismes par lesquels elle opère restent l’objet de débats. Le but de ce manuscrit est de faire le point sur les travaux qui supportent l’idée selon laquelle la détection visuelle des oscillations corporelles pourrait se faire selon deux modes : à partir d’informations soit purement oculaires, soit extraoculaires. La première est basée sur les caractéristiques du flux visuel (glissement rétinien), alors que la seconde est basée soit sur la copie de la commande motrice oculaire (copie efférente), soit sur les afférences musculaires consécutives aux déplacements de l’œil. Les résultats de la littérature font apparaître que ces deux modes de détection sont effectifs et peuvent opérer de concert dans la régulation posturale. Lorsque les oscillations posturales sont suffisamment importantes relativement à la distance œil–cible, les systèmes perceptifs oculaires et extraoculaires s’avèrent être deux sources informationnelles pertinentes permettant au système d’être informé sur les oscillations corporelles. Seul le système afférent, oculaire, peut encore véhiculer des informations pertinentes lorsque les oscillations sont de faible amplitude.

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