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3083228 Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology 2006 4 Pages PDF
Abstract

Various drugs have been reported to induce myoclonus. However, this adverse event is not well known because of the difficult diagnosis and the lack of pharmaco-epidemiological or controlled studies. As far as we know, there are only case reports. In the literature, antiparkinsonian medications, antipsychotics, antidepressants, anesthetics, opiates and anti-infectious drugs have been reported in the occurrence of myoclonus. In a French pharmacovigilance database study, only 423 reports (0.2%) involved drug-induced myoclonus. The median age of patients was 55 years and 10% of these patients had a concomitant neurological disease. Only 16% of these reports had a strong imputability score (likely). The most frequently involved drugs were anti-infectious (15%), antidepressants (15%), anxiolytics (14%), and opiates agents (12%). Fifty-six percent of these reports were classified as serious adverse event. Concerning outcome, most patients (84%) recovered without sequels.

RésuméPlusieurs types de médicaments peuvent provoquer des myoclonies. La fréquence de ces myoclonies médicamenteuses n'est pas établie et le diagnostic est souvent difficile. Peu d'études épidémiologiques publiées permettent de déterminer la prévalence et l'imputabilité des différentes classes médicamenteuses et des myoclonies induites. Les données de la littérature découlent pour la plupart de rapports de cas isolés. Parmi les médicaments les plus fréquemment cités, on retrouve les médicaments antiparkinsoniens, les antipsychotiques, les antidépresseurs, les anesthésiques, les morphiniques et les anti-infectieux. Dans une enquête de pharmacovigilance réalisée à partir de la banque nationale, seulement 423 observations (soit 0,2 %) concernent les myoclonies médicamenteuses. L'âge médian de survenue était de 55 ans, 10 % des patients présentaient un antécédent neurologique. Seulement 16 % des observations concluaient à une forte imputabilité. Les médicaments imputés étaient les médicaments anti-infectieux (15 %), les antidépresseurs (15 %), les anxiolytiques (14 %) et les morphiniques (12 %). Dans plus de la moitié des cas, l'effet indésirable était considéré comme grave. L'évolution s'effectuait dans plus de 80 % vers la guérison sans séquelle.

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