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3083285 Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology 2008 8 Pages PDF
Abstract

SummaryAim of the studyTo determine whether or not chemosensory event-related brain potentials (CSERP) elicited by nociceptive unilateral intranasal (CO2) trigeminal stimulation are lateralized and, if they are, whether this hemispheric lateralization is related to the side of the stimulated nostril.MethodsNine healthy right-handed subjects participated to the study. CSERPs were recorded after left or right monorhinal CO2 stimulation. Latency and baseline-to-peak amplitude of each CSERP component were compared across stimulation conditions (left and right nostril), scalp locations (lower-frontal, frontal, mid-temporal, central, posterior-temporal, parietal) and hemispheres (left or right), using a three-factor analysis of variance (ANOVA) for repeated measures.ResultsIntranasal trigeminal CO2 stimulation elicited a large N400-P550 complex. This complex was preceded by an earlier N300 component. Whatever the stimulated nostril, N300, N400 and P550 amplitudes were significantly higher on the right as compared to the left hemisphere, at lower-frontal recording sites. The side of chemosensory stimulation (left or right nostril) did not significantly affect CSERP components.ConclusionsThis study showed that in healthy right-handed volunteers with normal olfactory ability, intranasal chemosensory trigeminal stimulation may elicit a series of event-related brain potentials, which all display a significant right-hemisphere predominance, irrespective of the stimulated nostril. The observed lateralization was maximal at lower-frontal recording sites.

RésuméObjectifExaminer les différences inter-hémisphériques des potentiels corticaux évoqués par un stimulus nociceptif chémosensitif intranasal unilatéral activant sélectivement des afférences trigéminées (CO2).MéthodesNeuf sujets volontaires sains droitiers ont participé à l’étude. Des potentiels évoqués chémosensitifs ont été enregistrés par stimulations trigéminées (CO2) monorhinales gauches et droites. Les temps de latence et amplitudes de chacune des composantes de la réponse furent comparés au moyen d’une analyse de variance (Anova) pour mesures répétées comprenant trois facteurs : le stimulus (fosse nasale gauche ou droite), la localisation des électrodes sur le scalp (frontal-inférieur, frontal, temporal-moyen, central, temporal-postérieur, pariétal) et l’hémisphère (gauche ou droit).RésultatsLes potentiels évoqués par stimulation intranasale trigéminale consistaient en un complexe négatif-positif N400-P550. Ce complexe était précédé d’une composante négative N300. Quelle que soit la fosse nasale stimulée, l’amplitude des composantes N300, N400 et P550 étaient significativement plus importante en frontal-inférieur, sur l’hémisphère droit comparé au gauche. Le côté de stimulation (fosse nasale droite ou gauche) ne modifiait pas significativement les différentes composantes enregistrées.ConclusionsLes résultats de cette étude montrent que les réponses électrocorticales évoquées par un stimulus chémosensitif activant sélectivement des afférences trigéminées présentent une prédominance hémisphérique droite. Cette latéralisation est maximale en regard des régions frontales inférieures et ne semble pas influencée par le côté stimulé (fosse nasale droite ou gauche).

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